Lacs et tourbières du Grandvaux
Nanchez

Lacs et tourbières du Grandvaux

Lacs, rivières et cascades
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A la découverte du tryptique : tourbière, lac et forêt d'altitude !
Au départ de Prénovel (commune de  Nanchez - point de location VAE au village vacances Le Duchet), cet itinéraire traverse des paysages caractéristiques du Haut-Jura : espaces  de  pâturages,  de forêts,  de combes, de tourbières et  de crêts. Le sentier d’interprétation de la tourbière de Nanchez, à quelques minutes du parcours, vous fera découvrir  ce milieu naturel surprenant, si précieux  à préserver car il abrite une riche variété d’espèces végétales et animales. La randonnée est agrémentée par le passage aux  belvédères de la Vierge et du Moulin,  aménagés sur les   points hauts du circuit. Ces belvédères vous permettront de découvrir les sommets de la Haute Chaine du Jura et des Alpes par temps dégagé. Cet itinéraire Jurassic Vélo Tours ne dispose pas de balisage sur le terrain.

Les 12 patrimoines à découvrir

  • Milieux naturels

    Tourbière des Douillons

    La tourbière des Douillons, d'une surface de 21 hectares, est apparue il y a environ 7 000 ou 8 000 ans, sur les rives d'un petit lacs, comme en témoignent les coquilles de mollusques aquatiques trouvés dans les sondages, sous la tourbe. Son développement a fini par le combler intégralement. Les forts suintements en provenance du versant ont également favorisé l'accumulation de tourbe sur la pente, lui conférant une topographie originale. A partir des années 1850 et jusque dans les années 1970, la tourbe a été exploitée, d'abord pour le chauffage domestique, puis pour fournir de la tourbe horticole. Dans les années 1960, comme dans de nombreux autres milieux humides du massif, un vaste réseau de drainage a été creusé, interceptant les suintements et évacuant également les eaux de surface. Ces travaux avaient pour but d'étendre les zones agricoles. Cet assèchement de surface a accéléré la fermeture du milieu en permettant aux saules et aux épicéas de se développer. Toutefois, certaines zones préservées accueillent encore des milieux de bas-marais d'une grande richesse faunistique et floristique. D’importants travaux de réhabilitation ont été menés par le Parc du Haut-Jura en 2016 pour redonner à la tourbière un fonctionnement plus naturel. Depuis, les résultats sont déjà probants, notamment pour les libellules avec le développement d'une espèce rare et menacée au niveau européen, la Leucorrhine à gros thorax (Leucorrhinia pectoralis).
  • Point de vue

    Belvédère du Moulin

    Le belvédère du Moulin, en bordure de val, offre une vue d’ensemble sur la presque totalité du lac de l’Abbaye. Vous pourrez appréhender l’évolution du paysage autour du lac au fil des siècles (panneau d’interprétation).
  • Histoire et Patrimoine

    Site et église de l'Abbaye

    On attribue aux moines de Saint-Claude l'établissement, au 6ème siècle, d'un monastère au sud-ouest du lac de l'Abbaye sur l'île dite de sur la Motte. Puis, probablement tombé en désuétude pendant plusieurs siècles, un second monastère lui succéda au 12ème siècle (1172) édifié au nord-est du lac à l'emplacement actuel du hameau de l'Abbaye par les chanoines de l'abbaye d'Abondance (augustins de Haute-Savoie). Le statut d'abbaye, desservie par un abbé particulier, a demeuré un siècle, jusqu'à ce que le monastère fasse l'objet d'un échange de biens entre l'abbé d'Abondance et celui de Saint-Claude. De nouveau dépendante de l'abbaye de Saint-Claude, l'abbaye du Grandvaux recouvre un statut de prieuré. Des constructions fortifiées au 12ème siècle auxquelles on accédait par un pont-levis, il subsiste aujourd'hui un ancien bâtiment de ferme (appelé La Joséphine du nom de l'ancienne propriétaire des lieux), un presbytère et une église, dédiée à Notre-Dame de la Nativité, à l'instar de celle d'Abondance. Le site est classé depuis le 15 septembre 1966.Un site à découvrir à travers une déambulation en 4 tableaux, évoquant l'histoire du site. Source : Grandvaux et Malvaux, édition PNR du Haut-Jura
  • Faune

    Le Héron cendré

    Facilement reconnaissable, le héron cendré peut être observé lorsqu’il chasse au bord du lac et dans le marais à la recherche d’amphibiens et de poissons, ou encore en plein milieu des prairies agricoles à l’affût des campagnols. Comme tous les hérons, il vole avec le cou replié et les pattes tendues, ce qui le différencie des cigognes et des grues. Il niche en petite colonie, une héronnière.
  • Histoire et Patrimoine

    Le moulin et la scierie de l'Abbaye en Grandvaux

    Dès le Moyen-âge, les moines ont su utiliser la force motrice de la perte du lac pour faire fonctionner les meules du moulin de l’Abbaye, situé à l’emplacement de la scierie actuelle. Une roue à eau était entraînée par une chute d’eau verticale de 8 mètres. Cette première installation devait certainement manquer de puissance et une digue de 5 mètres fut vraisemblablement élevée afin d’accroître la hauteur de chute et le volume d’eau du lac. Le niveau du lac au VIème siècle n’aurait donc rien de comparable avec le niveau actuel, ce qui rend difficile la localisation du premier prieuré. A la disparition du moulin (par manque de grain à moudre!), une scierie est installée sur le même site et des turbines remplacent la roue. Les eaux calmes du lac deviennent source d’énergie et les installations encore en place témoignent des différentes activités qui se sont développées autour du lac.
  • Histoire et Patrimoine

    Mitoyenneté

    Dans les hameaux, la mitoyenneté des fermes correspond parfois à une cohabitation familiale (plusieurs frères par exemples). Pour autant, chaque famille restait indépendante et produisait ses propres besoins. La sobriété de l’architecture domestique ne doit pas cacher la qualité des constructions: l’utilisation de la pierre de taille pour les encadrements de fenêtres, la qualité de la charpente, les linteaux taillés et millésimés…
  • Faune

    La Rousserolle verderolle

    Oiseau migrateur, ce passereau passe l’hiver en Afrique, au sud de l’Equateur. Il ne revient dans les montagnes du Jura qu’entre la mi mai et le début août. La rousserolle verderolle habite les prairies plus ou moins marécageuses aux herbes hautes et parsemées de buissons, où le mâle se perche pour chanter. Le nid est confectionné d’herbes sèches accrochées à mi-hauteur des tiges herbacées. Cette espèce est exclusivement insectivore (se nourrit d’insectes). Championne d’Europe de l’imitation, un mâle de rousserolle verderolle peut imiter 80 espèces dans son chant, avec un record connu à 212 !
  • Milieux naturels

    Les pelouses sèches

    Un sol peu épais, une exposition favorable au soleil, une faible capacité à retenir l’eau et la quasi-absence d’amendements. Les pelouses sèches regorgent cependant de biodiversité : germandrée des montagnes, thym serpolet, sermontain et orchis militaire sont autant d’espèces floristiques que l’ont peut rencontrer en prenant le temps d’observer ce petit monde. Mais on n’observe qu’avec les yeux ; plus d’un quart des espèces protégées en France sont issues de ce milieu. Les pelouses sèches sont en effet en régression à cause de l’embroussaillement, dû à l’abandon de ces terres plus difficiles à exploiter.
  • Histoire et Patrimoine

    Le couronnement des murets

    Le faîtage des murs en pierres sèches, ou couronnement, permet de maintenir et de stabiliser les parements (parties visibles d'un mur). Sans quoi les pierres, notamment du haut, finiraient par tomber. Ici, on peut observer une technique de faîtage où de grandes pierres plates relativement fines, appelées lauses, sont posées verticalement, et sont souvent stabilisées par des cales dans les intervalles.
  • Histoire et Patrimoine

    Atelier de tournerie

    Plus qu'un lieu de travail, un abri rudimentaire pour les artisans, l'atelier est, pour les gens qui l'ont occupé, un lieu investi, à la fois intime et public.
    Entre les outils usés, sur les plans de travail où des sciures de bois sont repoussées d'un coup de paume, c'est là que s'est construit le savoir-faire dans la clarté des grandes fenêtres poussiéreuses.
  • Milieux naturels

    Tourbière du Bief de Nanchez

    Laissez-vous guider: vous n’avez qu’à suivre le sentier de découverte des tourbières aménagé par le Parc National Régional du Jura pour mieux connaître la richesse de ce milieu humide. Traversez la forêt, cheminez sur un parcours en caillebotis, découvrez et observez les plantes propres à ce milieu grâce aux panneaux d’information qui le jalonnent. Ici, le milieu acide, froid et humide favorise l’épanouissement de plantes comme l’orcette, la myrtille, la callune, les sphaignes, l’andromède sous-arbrisseau protégé, le saule à cinq-étamines ou encore les pins à crochets. Vous pourrez varier les découvertes au gré des saisons. C’est quoi exactement, une tourbière? «Une tourbière se caractérise par un sol constamment gorgé d’eau, où se forme et s’accumule de la tourbe, une sorte de litière constituée de la végétation morte, mal décomposée du fait de l’absence d’oxygène»(www.life-tourbieres-jura.fr). Ce milieu d’un grand intérêt écologique est aussi exigeant pour les espèces qui y vivent, qui doivent s’adapter à des conditions de vie particulières (omniprésence de l’eau, climat plutôt froid et composition chimique du sol).
  • Histoire et Patrimoine

    Évolution de la vie, évolution du bâti.

    La maison rurale fut d'abord celle de l'agriculteur-éleveur à l'intérieur de laquelle cohabitaient hommes et animaux. À partir du 18ème siècle, la spécialisation fromagère et la mise en commun du lait dans les structures coopératives, "les fruitières", font sortir l'agriculteur d'une économie d'autosubsitance. Du point de vue du bâti, la ferme tend à s'agrandir : on la rehausse d'un étage pour y aménager des chambres, on la dote parfois d'une seconde étable pour être en mesure d'accueillir plus d'animaux...

Description

Devant le village vacances le Duchet, sortir du parking pour retrouver la RD 232 en direction du hameau Les Piards.
Tourner sur la gauche en direction du lieu-dit "Les Fans". Descendre en fond de vallon et atteindre un croisement, Route de la Faicle.

Suivre celle-ci, à gauche, en direction de Chaux-des-Prés.

Tourner sur la D 146 à gauche, traverser le village de Chaux-les-Prés et arriver à la bifurcation indiquant à droite Château-des-Prés (D 28).

Suivre la route de Château-des-Prés, admirez la tourbière des Douillons depuis le belvédère sur votre droite. Poursuivre sur la D 28 jusqu'à l'arrivée de Château-des-Prés.

Emprunter, en face d'un calvaire, un chemin carrossable sur votre gauche : le suivre en passant à proximité de la maison n° 10 et déboucher sur la D 437.

Traverser avec prudence la route départementale pour emprunter le chemin blanc qui se trouve dans le virage à droite de la route. Au croisement suivant, partir à gauche et traverser le Pré Basset. À la lisière du bois, continuer à droite et arriver à proximité d'une bâtisse.

Obliquer à gauche et retrouver rapidement une route forestière. L'emprunter à droite et atteindre le Belvédère du Moulin.

Profiter du point de vue aménagé sur le Lac de l'Abbaye et la combe du Grandvaux puis continuer sur la route forestière.

Au croisement, obliquer à droite et traverser le hameau des Cernois.

À sa sortie, il faudra rejoindre le site de l'Abbaye de Grandvaux par la gauche.

Après 150 m sur la D 437, prendre une petite route goudronnée à droite. Continuer sur cette route pour contourner le lac par le Sud (un beau point de vue vous attend en hauteur au Sud du lac) et rejoindre le hameau les Bez en suivant la première piste à droite.

Tourner à droite, traverser prudemment le hameau et avancer jusqu'au n° 3. En face, un panneau signalétique indique la direction de Prénovel de Bise via une route forestière.
Poursuivre sur celle-ci en ignorant les départs secondaires de part et d'autre et retrouver le bitume.

Poursuivre quelques mètres à gauche puis bifurquer sur la première piste à gauche. La suivre tout droit jusqu'à une bifurcation en Y inversé.

Partir à droite et, à la sortie de la forêt, continuer tout droit et rejoindre le poteau signalétique "Les Cuinets".

Prendre à gauche le sentier et arriver au Chalet du Bief Plotet.

Faire quelques mètres tout droit puis prendre la piste à gauche et entrer dans le hameau de Prénovel de Bise.

Au niveau de la fontaine (eau non surveillée), traverser la D 28 prudemment et suivre la petite route jusqu'au premier chemin à gauche. Suivre celui-ci qui passe à proximité de la tourbière du bief de Nanchez.

À la bifurcation, après la ligne électrique, obliquer à droite et continuer tout droit jusqu'à une bifurcation après la station d'épuration.

Continuer tout droit, traverser les Vuillomets et retrouver le parking de la salle des fêtes de Prénovel.
  • Départ : Prénovel, Le Duchet
  • Arrivée : Prénovel, Le Duchet
  • Communes traversées : Nanchez et Grande-Riviere Chateau

Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

Site RAMSAR Tourbières et lacs de la Montagne jurassienne

Le site s’étend entre les villes de Pontarlier et Saint-Claude, dans le massif du Jura. Dénommé « Bassin du Drugeon » lorsqu’il fut inscrit en 2003, le site a été agrandi en 2021 pour passer de moins de 6000 hectares à plus de 12 000 ha. Il comprend maintenant de vastes tourbières emblématiques telles que celles du bassin du Drugeon, les vallées du haut Doubs et de l’Orbe et la vallée de Chapelle-des-Bois et Bellefontaine. Ses 18 lacs et 2000 ha de tourbières représentent environ 40 % de toute la zone tourbeuse du massif du Jura. Le substrat calcaire favorise la juxtaposition de tourbières alcalines et acides, ce qui, dans ces dimensions, est unique en France. Le site offre de nombreux habitats importants pour une diversité d’espèces protégées au niveau national ou international, des plantes et champignons aux libellules, papillons, poissons, oiseaux, amphibiens et reptiles. Les deux tiers de la population nationale de bécassines des marais (Gallinago gallinago) y nichent et le site est aussi une frayère importante pour le grand brochet (Esox lucius), le lavaret (Coregonus lavaretus), la truite lacustre (Salmo trutta) et l’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes). Les habitats tourbeux ont été, autrefois, profondément modifiés par l’exploitation de la tourbe, le développement forestier et les activités agricoles mais des mesures de restauration des tourbières ont été appliquées avec succès. Cependant, le site est encore très sensible aux sécheresses et à la pollution provenant des terres agricoles environnantes. 
Domaines d'activités concernés :
Aquatique, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.oct.nov.déc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/

Lieux de renseignement

Office de Tourisme Haut-Jura Grandvaux

7 place Simone Veil, 39150 Saint-Laurent-en-Grandvaux

http://www.haut-jura-grandvaux.com/fr/+33 (0)3 84 60 15 25

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