Le balcon de la Bienne - 87N
Nanchez
Le balcon de la Bienne - 87N
Très difficile
Difficulté3h30
Durée35,2km
Longueur+779m
Dénivelé positif-778m
Dénivelé négatifBoucle
Type de parcoursVTT noir
RéseauEmbarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion
Au caractère très varié, l'itinéraire présente toutefois de bonnes sections roulantes, et vous mènera en aplomb des gorges de la Bienne avant de traverser la forêt de la Joux Devant et longer le magnifique lac de l’Abbaye.
Les 7 patrimoines à découvrir
- Milieux naturels
Tourbière des Douillons
La tourbière des Douillons, d'une surface de 21 hectares, est apparue il y a environ 7 000 ou 8 000 ans, sur les rives d'un petit lacs, comme en témoignent les coquilles de mollusques aquatiques trouvés dans les sondages, sous la tourbe. Son développement a fini par le combler intégralement. Les forts suintements en provenance du versant ont également favorisé l'accumulation de tourbe sur la pente, lui conférant une topographie originale. A partir des années 1850 et jusque dans les années 1970, la tourbe a été exploitée, d'abord pour le chauffage domestique, puis pour fournir de la tourbe horticole. Dans les années 1960, comme dans de nombreux autres milieux humides du massif, un vaste réseau de drainage a été creusé, interceptant les suintements et évacuant également les eaux de surface. Ces travaux avaient pour but d'étendre les zones agricoles. Cet assèchement de surface a accéléré la fermeture du milieu en permettant aux saules et aux épicéas de se développer. Toutefois, certaines zones préservées accueillent encore des milieux de bas-marais d'une grande richesse faunistique et floristique. D’importants travaux de réhabilitation ont été menés par le Parc du Haut-Jura en 2016 pour redonner à la tourbière un fonctionnement plus naturel. Depuis, les résultats sont déjà probants, notamment pour les libellules avec le développement d'une espèce rare et menacée au niveau européen, la Leucorrhine à gros thorax (Leucorrhinia pectoralis). - Histoire et Patrimoine
Site et église de l'Abbaye
On attribue aux moines de Saint-Claude l'établissement, au 6ème siècle, d'un monastère au sud-ouest du lac de l'Abbaye sur l'île dite de sur la Motte. Puis, probablement tombé en désuétude pendant plusieurs siècles, un second monastère lui succéda au 12ème siècle (1172) édifié au nord-est du lac à l'emplacement actuel du hameau de l'Abbaye par les chanoines de l'abbaye d'Abondance (augustins de Haute-Savoie). Le statut d'abbaye, desservie par un abbé particulier, a demeuré un siècle, jusqu'à ce que le monastère fasse l'objet d'un échange de biens entre l'abbé d'Abondance et celui de Saint-Claude. De nouveau dépendante de l'abbaye de Saint-Claude, l'abbaye du Grandvaux recouvre un statut de prieuré. Des constructions fortifiées au 12ème siècle auxquelles on accédait par un pont-levis, il subsiste aujourd'hui un ancien bâtiment de ferme (appelé La Joséphine du nom de l'ancienne propriétaire des lieux), un presbytère et une église, dédiée à Notre-Dame de la Nativité, à l'instar de celle d'Abondance. Le site est classé depuis le 15 septembre 1966.Un site à découvrir à travers une déambulation en 4 tableaux, évoquant l'histoire du site. Source : Grandvaux et Malvaux, édition PNR du Haut-Jura - Faune
Le Héron cendré
Facilement reconnaissable, le héron cendré peut être observé lorsqu’il chasse au bord du lac et dans le marais à la recherche d’amphibiens et de poissons, ou encore en plein milieu des prairies agricoles à l’affût des campagnols. Comme tous les hérons, il vole avec le cou replié et les pattes tendues, ce qui le différencie des cigognes et des grues. Il niche en petite colonie, une héronnière. - Histoire et Patrimoine
Le moulin et la scierie de l'Abbaye en Grandvaux
Dès le Moyen-âge, les moines ont su utiliser la force motrice de la perte du lac pour faire fonctionner les meules du moulin de l’Abbaye, situé à l’emplacement de la scierie actuelle. Une roue à eau était entraînée par une chute d’eau verticale de 8 mètres. Cette première installation devait certainement manquer de puissance et une digue de 5 mètres fut vraisemblablement élevée afin d’accroître la hauteur de chute et le volume d’eau du lac. Le niveau du lac au VIème siècle n’aurait donc rien de comparable avec le niveau actuel, ce qui rend difficile la localisation du premier prieuré. A la disparition du moulin (par manque de grain à moudre!), une scierie est installée sur le même site et des turbines remplacent la roue. Les eaux calmes du lac deviennent source d’énergie et les installations encore en place témoignent des différentes activités qui se sont développées autour du lac. - Histoire et Patrimoine
Mitoyenneté
Dans les hameaux, la mitoyenneté des fermes correspond parfois à une cohabitation familiale (plusieurs frères par exemples). Pour autant, chaque famille restait indépendante et produisait ses propres besoins. La sobriété de l’architecture domestique ne doit pas cacher la qualité des constructions: l’utilisation de la pierre de taille pour les encadrements de fenêtres, la qualité de la charpente, les linteaux taillés et millésimés… - Faune
La Rousserolle verderolle
Oiseau migrateur, ce passereau passe l’hiver en Afrique, au sud de l’Equateur. Il ne revient dans les montagnes du Jura qu’entre la mi mai et le début août. La rousserolle verderolle habite les prairies plus ou moins marécageuses aux herbes hautes et parsemées de buissons, où le mâle se perche pour chanter. Le nid est confectionné d’herbes sèches accrochées à mi-hauteur des tiges herbacées. Cette espèce est exclusivement insectivore (se nourrit d’insectes). Championne d’Europe de l’imitation, un mâle de rousserolle verderolle peut imiter 80 espèces dans son chant, avec un record connu à 212 ! - Milieux naturels
Les pelouses sèches
Un sol peu épais, une exposition favorable au soleil, une faible capacité à retenir l’eau et la quasi-absence d’amendements. Les pelouses sèches regorgent cependant de biodiversité : germandrée des montagnes, thym serpolet, sermontain et orchis militaire sont autant d’espèces floristiques que l’ont peut rencontrer en prenant le temps d’observer ce petit monde. Mais on n’observe qu’avec les yeux ; plus d’un quart des espèces protégées en France sont issues de ce milieu. Les pelouses sèches sont en effet en régression à cause de l’embroussaillement, dû à l’abandon de ces terres plus difficiles à exploiter.
Description
- (D) A CHAUX DES PRES, le départ se situe dans le centre du hameau. Partir entre l'ancien bâtiment des PTT et la fontaine puis un chemin à gauche pouvant être humide en bordure de la tourbière jusqu’au lieu-dit Les Douillons.
- A droite par la pâture, puis le chemin raide et la voie carrossable, rejoindre Les Culottes puis le Bois des Prélions. Continuer par un agréable chemin menant au village de CHATEAU DES PRES.
- Traverser le village en rejoignant l’axe principal de la D 437 en direction de Saint-Claude puis descendre à droite par l’ancienne vie du bois de la Pontoise et le lieu-dit le Fay Bois. A proximité de l’abri de la Pontoise, poursuivre tout droit et bientôt directement en contrehaut de la D 437 sur environ 1500 m. Traverser la D 437 et descendre ensuite jusqu’au village de VILLARD SUR BIENNE.
- Bifurquer à gauche sur la D 126 et gagner la sortie de la localité en direction de Morez. Monter ensuite à gauche par une petite route située nettement en contrehaut de la D 126 et menant au village dénommé LES MOUILLÉS.
- Traverser le village jusqu’à la Mairie. Poursuivre jusqu’à rejoindre la D 26 que l’on quitte après 750 m environ pour emprunter à droite un chemin menant à l’entrée du village de Tancua, au lieu-dit dénommé Route de la Bienne.
- Monter à droite et rejoindre la D 26 que l’on emprunte à gauche sur quelques mètres avant de monter à droite par une route forestière. Suivre alors un parcours commun au GR 559 jusqu’au lieu-dit La combe au Miel. Prendre ensuite à gauche un sentier dans le bois gagnant Les Cernois.
- Partir à gauche par la route forestière du Bois d’Aval et suivre soigneusement le balisage jusqu’à Les Cornes. Poursuivre à droite par une longue descente jusqu’à parvenir au village de l’ABBAYE EN GRANDVAUX. > une pause s’impose au bord du lac de l’Abbaye, une vaste zone est aménagée pour le pique-nique près de l’église, dernier vestige de l’ancienne abbaye du Grandvaux.
- Partir vers le Sud par la D 437 puis bifurquer à droite pour emprunter une petite route passant sous l'hôtel de l'Abbaye et près de la station de pompage des eaux du lacs. Poursuivre sur une petite route en rive du lac jusqu’à La Motte. Rester en bord de lac et gagner le hameau dénommé LES BEZ.
- Au centre du hameau, descendre à gauche et gagner en forêt les lieux-dits de La Joux Derrière puis La Baraque Clémence. Quitter là le GR 559 et partir à gauche par un cheminement menant au BELVEDERE SUR LE FORT. Après quelques mètres à pied, un magnifique point de vue portant sur, d’une part, la combe de Prénovel et la réserve naturelle de la tourbière du Bief de Nanchez et, d’autre part au loin vers l’Est, les sommets des Monts Jura, de la Dôle au Crêt de la Neige.
- Partir vers l’Est et bientôt traverser la D 28. Passer près de bâtiments d’une scierie et poursuivre à droite jusqu’Au Petit Pont. Prendre à gauche et gagner le point d’arrivée à CHAUX DES PRES. (A)
- Départ : Chaux des prés, Nanchez
- Arrivée : Chaux des prés, Nanchez
- Communes traversées : Nanchez, Grande-Riviere Chateau, Hauts De Bienne et Morbier
Météo
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.
Grand tétras
Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.
En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.
Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
- Domaines d'activités concernés :
- Manifestation sportive, Terrestre
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuindéc.
- Contact :
Site RAMSAR Tourbières et lacs de la Montagne jurassienne
Le site s’étend entre les villes de Pontarlier et Saint-Claude, dans le massif du Jura. Dénommé « Bassin du Drugeon » lorsqu’il fut inscrit en 2003, le site a été agrandi en 2021 pour passer de moins de 6000 hectares à plus de 12 000 ha. Il comprend maintenant de vastes tourbières emblématiques telles que celles du bassin du Drugeon, les vallées du haut Doubs et de l’Orbe et la vallée de Chapelle-des-Bois et Bellefontaine. Ses 18 lacs et 2000 ha de tourbières représentent environ 40 % de toute la zone tourbeuse du massif du Jura. Le substrat calcaire favorise la juxtaposition de tourbières alcalines et acides, ce qui, dans ces dimensions, est unique en France. Le site offre de nombreux habitats importants pour une diversité d’espèces protégées au niveau national ou international, des plantes et champignons aux libellules, papillons, poissons, oiseaux, amphibiens et reptiles. Les deux tiers de la population nationale de bécassines des marais (Gallinago gallinago) y nichent et le site est aussi une frayère importante pour le grand brochet (Esox lucius), le lavaret (Coregonus lavaretus), la truite lacustre (Salmo trutta) et l’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes). Les habitats tourbeux ont été, autrefois, profondément modifiés par l’exploitation de la tourbe, le développement forestier et les activités agricoles mais des mesures de restauration des tourbières ont été appliquées avec succès. Cependant, le site est encore très sensible aux sécheresses et à la pollution provenant des terres agricoles environnantes.
- Domaines d'activités concernés :
- Aquatique, Manifestation sportive
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.oct.nov.déc.
- Contact :
- Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/
Lieux de renseignement
Office de Tourisme Haut-Jura Grandvaux
7 place Simone Veil, 39150 Saint-Laurent-en-Grandvaux
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