Des Rousses au lac (au départ des Rousses)
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Des Rousses au lac (au départ des Rousses)
Les Rousses

Des Rousses au lac (au départ des Rousses)

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Un petit tour des Rousses dans le calme du vallon du Bief de la Chaille

Les 10 patrimoines à découvrir

  • Pastoralisme et Agriculture

    Le Comté

    Le caractère montagneux et le climat rigoureux du Haut-Jura ont orienté l’agriculture vers la production fourragère et l’élevage laitier. En effet, ne pouvant pas seulement vivre de leurs cultures, les paysans s’adaptèrent. Ils devinrent éleveurs et développèrent un savoir-faire afin de transformer ce que leur fournissaient les troupeaux.

    La conservation du lait à l’état naturel étant très brève il fallait soit le consommer immédiatement, soit trouver un processus permettant une longue garde pour les réserves d’hiver. Ce mode de conservation idéal fut mis en place dès le Moyen-Âge, avec la confection de meules de fromage à pâte pressée cuite, d’une quarantaine de kilos. La taille de ces meules nécessitait la mise en commun des productions laitières : ainsi naquirent les fruitières et les règles d’élaboration du "Vachelin", ancêtre du Comté. Ces règles se retrouvent aujourd’hui à travers le cahier des charges de l’AOP, élaboré dès 1958. Au sein de l’aire de l’appellation, on a dénombré plus de 430 espèces de plantes différentes, diversité floristique qui confère son goût au Comté. Deux espèces de vaches peuvent fournir le lait qui servira à la fabrication du Comté, la Montbéliarde et la Simmental française.
  • Histoire et Patrimoine

    Étymologie des Rousses

    Certains voient dans le nom "Les Rousses" l’évocation de la couleur du pelage du gibier que les gens venaient chasser depuis le fond de la vallée. Une autre explication met en avant le terme "rotz" ou "rotzé" qui désigne en patois les roches et le rocher. Les premiers écrits qui mentionnent ces noms datent du XIIème siècle et font référence à un champ situé au nord-est du village actuel, au bord du lac, à l’endroit que l’on nomme aujourd’hui "le Rocher du Lac".
  • Histoire et Patrimoine

    La maison du 509, route du Noirmont

    La maison du 509, route du Noirmont permet de découvrir une façade entièrement en tôle, typique du Haut-jura. Il est courant dans tout le Haut-Jura de recouvrir sa façade sud-ouest d’un revêtement isolant et imperméable, car ce côté de la maison est exposé aux éléments. Le soleil, les vents d’ouest dominants qui apportent la pluie battante et la neige, les variations de température importantes, toutes ces conditions climatiques concourent à abimer plus rapidement cette façade et à provoquer des infiltrations. Les enduits de chaux et de ciment n’étant pas suffisants, on recouvre donc de bois (tavaillons) ou de métal les façades exposées.
  • Histoire et Patrimoine

    La bataille des Rousses

    Au printemps 1815, pendant la période dite des "Cents Jours", les puissances européennes alliées décident d’envahir à nouveau la France. Napoléon Ier organise rapidement une nouvelle armée et le colonel Christin reçoit l’ordre de fortifier les Rousses. Il est prévu de construire cinq redoutes, mais une seule sera terminée. Les troupes stationnées aux Rousses comptent alors un demi-millier d’hommes.

    Dans la nuit du 1er juillet, les soldats de l’avant-poste français stationnés à la Cure aperçoivent des feux de bivouacs en bas des pentes de la Dôle. Ce sont sept bataillons autrichiens sous les ordres du général Foelseis (4000 hommes environ) qui ont reçu l’ordre de forcer les passages du Jura. Les soldats français préviennent les habitants, qui s’enfuient en hâte vers les forêts.

    Vers 5 heures du matin, les colonnes d’autrichiens arrivent à la Cure. Les soldats français tirent quelques coups de feu, puis se réfugient aux Rousses, et attendent les Autrichiens devant la redoute, où ils se battent au sabre et à la baïonnette.

    Voyant l’ennemi affluer, les français se retranchent dans la redoute, que les autrichiens tentent de prendre d’assaut par trois fois, sans succès. Lassés, ils partent en direction du village pour se restaurer. Les français profitent de cette inattention pour les attaquer, un certain nombre d’autrichiens, trop occupés à piller les maisons, payent de leur vie leur convoitise. Surpris un instant, l’ennemi reforme ses rangs et la bataille éclate de nouveau.

    A midi, l’artillerie ennemie, qui avait été retardée par la côte de Nyon, arrive, et la fusillade s’engage. Voyant que l’attaque frontale est inutile, l’armée autrichienne prend la redoute à revers, et les français sortent de la redoute pour contrer ce mouvement. Le général Foelseis lance alors toute sa cavalerie sur ces troupes à découvert, et fait de nombreux dégâts. Les survivants, qui risquent d’être encerclés, prennent la décision d’abandonner la redoute et de fuir en direction de Morez.

    La bataille des Rousses est la dernière des batailles de l’Empire, et Napoléon Ier se livre aux anglais le 15 juillet 1815.
  • Histoire et Patrimoine

    La Cure, poste-frontière

    230 kilomètres de frontières séparent (ou relient) l'Arc jurassien français de la Suisse. Le long de cette frontière, les fluxs migratoires, les allers et venues quotidiens des frontaliers sont une des composantes de la "culture frontalière". Propriété de l'État, la douane fut construite en 1933 par l'architecte Jacques Duboin. (source: PNRHJ - Collection patrimoine)
  • Faune

    Anatomie de la fourmi

    Le corps des fourmis est composé de trois grandes parties : la tête, puis le thorax et l’abdomen reliés par le pétiole. 
    On retrouve chez toutes les fourmis ces trois parties ainsi que deux antennes, deux mandibules, deux yeux, six pattes. Les reines et les mâles ont des ailes.
    Milan, Ugo, Solenne, Sarah et Simon

    Observation : Vous pouvez observer 3 fourmilières autour du 3e grand épicéa.
  • Faune

    Les fourmilières

    La fourmilière est composée de brindilles, d’aiguilles d’épicéas ou de sapins et de terre. Ceci permet de l’isoler du froid, du chaud ou des pluies.
    Les fourmis passent par des galeries pour circuler dans la fourmilière. Quelques soldats patrouillent près du nid en cas d’attaque.
    Creusée dans la terre, le domicile des fourmis compte de nombreuses chambres ayant chacune leur usage : grenier à viande, grenier à graines, cimetière ou dépotoir, salle d’hibernation, chambre royale, crèche pour larves et nymphes, couveuse pour les œufs…
    Noé, Abdelhakim, Eloïse, Ambre, Augustin et Loan

    Observation : Vous pouvez apercevoir une fourmilière à gauche du chemin.
  • Faune

    Les prédateurs de la fourmi

    Les fourmis rousses des bois possèdent deux moyens de défense : leurs mandibules et la projection d’acide formique.

    Leurs mandibules :
    Avec leurs fortes mandibules, elles peuvent trancher les membres d’autres invertébrés ou pincer la peau d’un vertébré.

    L’acide formique :
    Elles peuvent projeter de l’acide formique à plusieurs dizaines de centimètres de distance (jusqu’à 50 cm)

     Mais les fourmis ont plusieurs prédateurs. Sauriez-vous les deviner ?

    1)    Je suis un mammifère à la tête fine, au museau pointu, aux oreilles triangulaires et à la queue très touffue. Qui suis-je ?

    2)    Je suis un oiseau. Je peux être noir, vert ou épeiche. J’ai un long bec qui me sert à creuser. Qui suis-je ?

    3)    Je suis un petit oiseau passereau au chant très mélodieux qui me nourrit d’insectes comme les fourmis. Je suis de la couleur du charbon. Qui suis-je ?

    4)    Je suis un grand oiseau qui vit dans la montagne, dans les forêts de conifères. Je m’appelle aussi « Le grand coq de Bruyère ». Qui suis-je ?

    5)    Je suis un petit animal bas sur pattes, au pelage clair sur le dos, foncé sous le ventre, qui me nourrit de racines, de miel et de fourmis (surtout les larves). Qui suis-je ?

    6)    Je suis un petit animal au corps recouvert de piquants et je me mets en boule en cas de danger. Qui suis-je ?

    Réponses : 1-le renard, 2-le pic, 3-la mésange noire, 4- le grand tétras, 5-le blaireau, 6-le hérisson

    Observation : Vous pouvez apercevoir une foumilière quelques mètres derrière l'aupébine à droite.
  • Faune

    Cycle de vie

    1. La reine ailée s’accouple avec le mâle ailé. 
    2. La reine pond des œufs. Une ouvrière les transporte dans une chambre. 
    3. Les œufs se sont transformés en larves. Les ouvrières s’occupent des larves. 
    4. Les larves se transforment en nymphe dans un cocon. 
    5. Une ouvrière s’occupe d’une nymphe qui va sortir de son cocon. 
    6. Selon la quantité de nourriture qu’elle reçoit, elle devient une reine ou une ouvrière.
    Eléa, Emirhan, Olympe, Yann, Mathilde et Noa
  • Histoire et Patrimoine

    Le Fort des Rousses

    Le village des Rousses, dont l'emplacement géographique avait une valeur stratégique militaire importante, fut retenu dès 1800 par Napoléon Bonaparte. L'invasion des troupes autrichiennes en 1814 poussa à la fortification du village et, en 1841, la construction du fort fut votée et financée par le gouvernement. Le Fort des Rousses fut érigé de 1843 à 1862, et armé en 1868. Il devient alors l'un des plus vastes ensembles bastionnés français pouvant accueillir 3500 hommes et 2000 chevaux, avec 50 000 m2 de salles voutées, des kilomètres de galeries souterraines, 2,2 km de remparts... Il servit de camps d'entraînement à de nombreux régiments et de dépôt militaire jusqu'en 1973, où il est transformé en Camp d'Entraînement pour Commando (C.E.C.). Les militaires quittent le Fort des Rousses en 1997 avec la réorganisation des armées, il est alors reconverti en lieu d'activités (accrobranche, cave d'affinage à visiter...) et ouvert au public.

Description

Un voyage au cœur de l’eau… dans le calme du vallon du Bief de la Chaille, sa cascade et les richesses aquatiques de la station des Rousses. Baignade, activités nautiques ou patrimoine industriel hydraulique… l’eau n’a pas fini de vous surprendre !
  • Départ : Les Rousses
  • Arrivée : Les Rousses
  • Communes traversées : Les Rousses et Premanon

Profil altimétrique


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