Des Rousses au lac (au départ des Rousses)
Les Rousses

Des Rousses au lac (au départ des Rousses)

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Un petit tour des Rousses dans le calme du vallon du Bief de la Chaille.

ATTENTION : Parcours modifié en raison de travaux de restauration des remparts du Fort des Rousses.
Renseignements : 
Tel : 03 84 60 52 60 
Mail : contact@cc-stationdesrousses.fr


Les 12 patrimoines à découvrir

  • Pastoralisme et Agriculture

    Le Comté

    Le caractère montagneux et le climat rigoureux du Haut-Jura ont orienté l’agriculture vers la production fourragère et l’élevage laitier. En effet, ne pouvant pas seulement vivre de leurs cultures, les paysans s’adaptèrent. Ils devinrent éleveurs et développèrent un savoir-faire afin de transformer ce que leur fournissaient les troupeaux.

    La conservation du lait à l’état naturel étant très brève il fallait soit le consommer immédiatement, soit trouver un processus permettant une longue garde pour les réserves d’hiver. Ce mode de conservation idéal fut mis en place dès le Moyen-Âge, avec la confection de meules de fromage à pâte pressée cuite, d’une quarantaine de kilos. La taille de ces meules nécessitait la mise en commun des productions laitières : ainsi naquirent les fruitières et les règles d’élaboration du "Vachelin", ancêtre du Comté. Ces règles se retrouvent aujourd’hui à travers le cahier des charges de l’AOP, élaboré dès 1958. Au sein de l’aire de l’appellation, on a dénombré plus de 430 espèces de plantes différentes, diversité floristique qui confère son goût au Comté. Deux espèces de vaches peuvent fournir le lait qui servira à la fabrication du Comté, la Montbéliarde et la Simmental française.
  • Histoire et Patrimoine

    Étymologie des Rousses

    Certains voient dans le nom "Les Rousses" l’évocation de la couleur du pelage du gibier que les gens venaient chasser depuis le fond de la vallée. Une autre explication met en avant le terme "rotz" ou "rotzé" qui désigne en patois les roches et le rocher. Les premiers écrits qui mentionnent ces noms datent du XIIème siècle et font référence à un champ situé au nord-est du village actuel, au bord du lac, à l’endroit que l’on nomme aujourd’hui "le Rocher du Lac".
  • Histoire et Patrimoine

    La maison du 509, route du Noirmont

    La maison du 509, route du Noirmont permet de découvrir une façade entièrement en tôle, typique du Haut-jura. Il est courant dans tout le Haut-Jura de recouvrir sa façade sud-ouest d’un revêtement isolant et imperméable, car ce côté de la maison est exposé aux éléments. Le soleil, les vents d’ouest dominants qui apportent la pluie battante et la neige, les variations de température importantes, toutes ces conditions climatiques concourent à abimer plus rapidement cette façade et à provoquer des infiltrations. Les enduits de chaux et de ciment n’étant pas suffisants, on recouvre donc de bois (tavaillons) ou de métal les façades exposées.
  • Histoire et Patrimoine

    La bataille des Rousses

    Au printemps 1815, pendant la période dite des "Cents Jours", les puissances européennes alliées décident d’envahir à nouveau la France. Napoléon Ier organise rapidement une nouvelle armée et le colonel Christin reçoit l’ordre de fortifier les Rousses. Il est prévu de construire cinq redoutes, mais une seule sera terminée. Les troupes stationnées aux Rousses comptent alors un demi-millier d’hommes.

    Dans la nuit du 1er juillet, les soldats de l’avant-poste français stationnés à la Cure aperçoivent des feux de bivouacs en bas des pentes de la Dôle. Ce sont sept bataillons autrichiens sous les ordres du général Foelseis (4000 hommes environ) qui ont reçu l’ordre de forcer les passages du Jura. Les soldats français préviennent les habitants, qui s’enfuient en hâte vers les forêts.

    Vers 5 heures du matin, les colonnes d’autrichiens arrivent à la Cure. Les soldats français tirent quelques coups de feu, puis se réfugient aux Rousses, et attendent les Autrichiens devant la redoute, où ils se battent au sabre et à la baïonnette.

    Voyant l’ennemi affluer, les français se retranchent dans la redoute, que les autrichiens tentent de prendre d’assaut par trois fois, sans succès. Lassés, ils partent en direction du village pour se restaurer. Les français profitent de cette inattention pour les attaquer, un certain nombre d’autrichiens, trop occupés à piller les maisons, payent de leur vie leur convoitise. Surpris un instant, l’ennemi reforme ses rangs et la bataille éclate de nouveau.

    A midi, l’artillerie ennemie, qui avait été retardée par la côte de Nyon, arrive, et la fusillade s’engage. Voyant que l’attaque frontale est inutile, l’armée autrichienne prend la redoute à revers, et les français sortent de la redoute pour contrer ce mouvement. Le général Foelseis lance alors toute sa cavalerie sur ces troupes à découvert, et fait de nombreux dégâts. Les survivants, qui risquent d’être encerclés, prennent la décision d’abandonner la redoute et de fuir en direction de Morez.

    La bataille des Rousses est la dernière des batailles de l’Empire, et Napoléon Ier se livre aux anglais le 15 juillet 1815.
  • Histoire et Patrimoine

    La Cure, poste-frontière

    230 kilomètres de frontières séparent (ou relient) l'Arc jurassien français de la Suisse. Le long de cette frontière, les fluxs migratoires, les allers et venues quotidiens des frontaliers sont une des composantes de la "culture frontalière". Propriété de l'État, la douane fut construite en 1933 par l'architecte Jacques Duboin. (source: PNRHJ - Collection patrimoine)
  • Histoire et Patrimoine

    L’énergie hydraulique

    Dans le Haut-Jura, la métallurgie existe depuis très longtemps, mais c’est avec l’utilisation de la force motrice des rivières que cette activité a pris une autre tournure au XVIe siècle. L’utilisation de cette énergie illimitée permit de passer de la petite production artisanale et familiale à l’industrialisation moderne. Mais capter l’énergie d’une rivière nécessitait quelques aménagements. Si la force du courant variait trop, il était nécessaire de la réguler en construisant un barrage. Ensuite, un canal devait être aménagé pour amener l’eau jusqu’à la roue à aube. Celle-ci était reliée par de nombreux mécanismes au marteau, à la scie ou aux autres machines. Ce travail demande l’expertise et la connaissance de nombreux corps de métiers, un savoir-faire révélateur de la grande qualification des hommes de l’époque qui devaient se débrouiller avec peu d’outils et nulle technologie.
  • Faune

    Classification des fourmis

    Les fourmis font parties de la classe des insectes. En effet, elles possèdent 6 pattes, un corps découpé en 3 parties (tête, abdomen, thorax), 2 antennes et 2 mandibules.

    Il existe 12000 espèces de fourmis dans le monde entier. 213 espèces sont présentes en France et 60 dans notre Jura.

    Les fourmis sont les animaux les plus nombreux sur Terre. On estime qu’il y a environ 10 millions de milliards d’individus vivants…. (10 000 000 000 000 000 000)

    Observation : Vous pouvez apercevoir une fourmilière à droite du chemin avant l'intersection.
  • Faune

    Anatomie de la fourmi

    Le corps des fourmis est composé de trois grandes parties : la tête, puis le thorax et l’abdomen reliés par le pétiole. 
    On retrouve chez toutes les fourmis ces trois parties ainsi que deux antennes, deux mandibules, deux yeux, six pattes. Les reines et les mâles ont des ailes.
    Milan, Ugo, Solenne, Sarah et Simon

    Observation : Vous pouvez observer 3 fourmilières autour du 3e grand épicéa.
  • Faune

    Les fourmilières

    La fourmilière est composée de brindilles, d’aiguilles d’épicéas ou de sapins et de terre. Ceci permet de l’isoler du froid, du chaud ou des pluies.
    Les fourmis passent par des galeries pour circuler dans la fourmilière. Quelques soldats patrouillent près du nid en cas d’attaque.
    Creusée dans la terre, le domicile des fourmis compte de nombreuses chambres ayant chacune leur usage : grenier à viande, grenier à graines, cimetière ou dépotoir, salle d’hibernation, chambre royale, crèche pour larves et nymphes, couveuse pour les œufs…
    Noé, Abdelhakim, Eloïse, Ambre, Augustin et Loan

    Observation : Vous pouvez apercevoir une fourmilière à gauche du chemin.
  • Faune

    Les prédateurs de la fourmi

    Les fourmis rousses des bois possèdent deux moyens de défense : leurs mandibules et la projection d’acide formique.

    Leurs mandibules :
    Avec leurs fortes mandibules, elles peuvent trancher les membres d’autres invertébrés ou pincer la peau d’un vertébré.

    L’acide formique :
    Elles peuvent projeter de l’acide formique à plusieurs dizaines de centimètres de distance (jusqu’à 50 cm)

     Mais les fourmis ont plusieurs prédateurs. Sauriez-vous les deviner ?

    1)    Je suis un mammifère à la tête fine, au museau pointu, aux oreilles triangulaires et à la queue très touffue. Qui suis-je ?

    2)    Je suis un oiseau. Je peux être noir, vert ou épeiche. J’ai un long bec qui me sert à creuser. Qui suis-je ?

    3)    Je suis un petit oiseau passereau au chant très mélodieux qui me nourrit d’insectes comme les fourmis. Je suis de la couleur du charbon. Qui suis-je ?

    4)    Je suis un grand oiseau qui vit dans la montagne, dans les forêts de conifères. Je m’appelle aussi « Le grand coq de Bruyère ». Qui suis-je ?

    5)    Je suis un petit animal bas sur pattes, au pelage clair sur le dos, foncé sous le ventre, qui me nourrit de racines, de miel et de fourmis (surtout les larves). Qui suis-je ?

    6)    Je suis un petit animal au corps recouvert de piquants et je me mets en boule en cas de danger. Qui suis-je ?

    Réponses : 1-le renard, 2-le pic, 3-la mésange noire, 4- le grand tétras, 5-le blaireau, 6-le hérisson

    Observation : Vous pouvez apercevoir une foumilière quelques mètres derrière l'aupébine à droite.
  • Faune

    Quizz des fourmis

    Avez-vous été attentif le long de ce sentier? Sauriez-vous répondre aux questions suivantes ?

    1) Combien trouve-t-on d’espèces de fourmis dans le Jura ?

    2) Qu’est-ce qui relie le thorax à l’abdomen ?

    3) De quoi est composé la fourmilière ?

    4)  Quels sont les deux moyens de défense des fourmis ?

    5) Quelle partie de la fleur mange la fourmi ?

    6) Quels sont les différentes castes des fourmis ?

    7) A quoi sert le prince ?

    8)  La fourmi, avant sa naissance, est-elle dans le ventre de la reine ou dans un œuf ?


    Réponses:
    1- 60 espèces sont présentes dans le Jura. 2- le pétiole. 3- de brindilles, de terre et d’aiguilles de sapins. 4- leurs mandibules et l’acide formique. 5- le nectar. 6- la reine, le prince et les ouvrières.
    7- à féconder la princesse qui devient ainsi une reine après l’accouplement. 8- La fourmi est dans un œuf pondu par la reine.
  • Histoire et Patrimoine

    Le Fort des Rousses

    Le village des Rousses, dont l'emplacement géographique avait une valeur stratégique militaire importante, fut retenu dès 1800 par Napoléon Bonaparte. L'invasion des troupes autrichiennes en 1814 poussa à la fortification du village et, en 1841, la construction du fort fut votée et financée par le gouvernement. Le Fort des Rousses fut érigé de 1843 à 1862, et armé en 1868. Il devient alors l'un des plus vastes ensembles bastionnés français pouvant accueillir 3500 hommes et 2000 chevaux, avec 50 000 m2 de salles voutées, des kilomètres de galeries souterraines, 2,2 km de remparts... Il servit de camps d'entraînement à de nombreux régiments et de dépôt militaire jusqu'en 1973, où il est transformé en Camp d'Entraînement pour Commando (C.E.C.). Les militaires quittent le Fort des Rousses en 1997 avec la réorganisation des armées, il est alors reconverti en lieu d'activités (accrobranche, cave d'affinage à visiter...) et ouvert au public.

Description

Un voyage au cœur de l’eau… dans le calme du vallon du Bief de la Chaille, sa cascade et les richesses aquatiques de la station des Rousses. Baignade, activités nautiques ou patrimoine industriel hydraulique… l’eau n’a pas fini de vous surprendre !
  • Départ : Les Rousses
  • Arrivée : Les Rousses
  • Communes traversées : Les Rousses et Premanon

Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Site RAMSAR Tourbières et lacs de la Montagne jurassienne

Le site s’étend entre les villes de Pontarlier et Saint-Claude, dans le massif du Jura. Dénommé « Bassin du Drugeon » lorsqu’il fut inscrit en 2003, le site a été agrandi en 2021 pour passer de moins de 6000 hectares à plus de 12 000 ha. Il comprend maintenant de vastes tourbières emblématiques telles que celles du bassin du Drugeon, les vallées du haut Doubs et de l’Orbe et la vallée de Chapelle-des-Bois et Bellefontaine. Ses 18 lacs et 2000 ha de tourbières représentent environ 40 % de toute la zone tourbeuse du massif du Jura. Le substrat calcaire favorise la juxtaposition de tourbières alcalines et acides, ce qui, dans ces dimensions, est unique en France. Le site offre de nombreux habitats importants pour une diversité d’espèces protégées au niveau national ou international, des plantes et champignons aux libellules, papillons, poissons, oiseaux, amphibiens et reptiles. Les deux tiers de la population nationale de bécassines des marais (Gallinago gallinago) y nichent et le site est aussi une frayère importante pour le grand brochet (Esox lucius), le lavaret (Coregonus lavaretus), la truite lacustre (Salmo trutta) et l’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes). Les habitats tourbeux ont été, autrefois, profondément modifiés par l’exploitation de la tourbe, le développement forestier et les activités agricoles mais des mesures de restauration des tourbières ont été appliquées avec succès. Cependant, le site est encore très sensible aux sécheresses et à la pollution provenant des terres agricoles environnantes. 
Domaines d'activités concernés :
Aquatique, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.oct.nov.déc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/

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