Des Marais aux lacs de Bellefontaine
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Des Marais aux lacs de Bellefontaine
Hauts De Bienne

Des Marais aux lacs de Bellefontaine

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Un écrin de verdure, entre plateau et gorges de la Bienne

Les 10 patrimoines à découvrir

  • Lacs et Rivières

    Sur les lacs

    Comme d’autres tourbières jurassiennes, celles des lacs des Mortes et de Bellefontaine témoignent du glacier qui couvrait le Jura il y a vingt mille ans et qui a laissé des moraines aux fonds imperméables. Ces dépressions imperméables se sont remplies d’eau stagnante, et ont été peuplés de végétaux notamment les sphaignes, sorte de mousse. La masse végétale se tasse et forme la tourbe, noire et fibreuse ressemblant à du terreau de jardin. Ce phénomène est très lent : des milliers d’années sont nécessaires pour atteindre une hauteur de quelques mètres.

    Sur le sol meuble des tourbières, quelques plantes particulièrement adaptées peuvent croître (Canneberge, Andromède, Linaigrette, Drosera …). 

    Les eaux du lac des Mortes forment un court ruisseau, d’à peine plus d’un kilomètre, et se perdent (ou se meurent) dans une anfractuosité au cœur du hameau des Mortes. Ces eaux ressurgissent quelques kilomètres en aval au lieu-dit « Le Trou Bleu » à Morez. 

    Le belvédère de la Roche Bernard offre un panorama spectaculaire.  Les deux lacs de Bellefontaine et des Mortes reflètent le ciel et viennent trancher nettement sur le fond vert clair des pâturages, sur le roux des tourbières et sur le vert sombre des boisements qui entourent la Combe de Bellefontaine comme une marée déferlant depuis l’horizon. Le contraste, ici, est frappant entre l’aspect sauvage de la forêt et le côté policé des pâturages entourant les quelques fermes et hameaux. La situation du belvédère lui-même, adossé à la sombre forêt du Risoux, et dominant un à pic, accentue la sensation de hauteur, de vertige, on surplombe réellement le paysage.
  • Géologie

    La tourbière : un livre d'histoire

    La tourbière est un véritable livre d’histoire pour les spécialistes du pollen: les palynologues. En effet, le pollen se conserve très bien dans la tourbe: on peut en retrouver datant de plusieurs milliers d’années! Des couches les plus anciennes, situées en profondeur, jusqu’à la superficie, les palynologues reconstituent l’histoire de la végétation de la tourbière et de ses alentours depuis l’époque des hommes préhistoriques à nos jours. Quels arbres poussaient dans la forêt? quelles plantes les hommes cultivaient pour se nourrir ou pour tisser des vêtements? L’analyse du pollen nous apporte la réponse.
  • Géologie

    La formation de la tourbe

    Des laîches (ou carex) s’installent et stabilisent le sol. Puis les sphaignes prennent la place, et forment des tapis denses. Ce sont des mousses à croissance continue qui forment une accumulation de matière organique sur laquelle poussent les sphaignes. La masse végétale se tasse et forme la tourbe, noire et fibreuses ressemblant à du terreau de jardin. Mais ce phénomène est très lent: des milliers d’années sont nécessaires pour atteindre une hauteur de quelques mètres.
  • Lacs et Rivières

    Des ruisseaux qui serpentent dans la tourbière

    Le cours d’eau traversé vient de la combe des Cives. Il est rejoint par un autre ruisseau venant des pentes du Risoux, le massif qui vous surplombe. Après un parcours souterrain, le ruisseau ressort près de Morez à une dizaine de kilomètres d’ici. Entre temps, il s’écoule à travers la tourbière qui se comporte comme une véritable éponge en période de pluie et de fonte des neiges. La tourbière limite ainsi les inondations,puis restitue progressivement l’eau en période sèche. Elle joue également un rôle d’épuration en filtrant l’eau qui la traverse.
  • Milieux naturels

    Plaine des Marais

    Selon toute probabilité, la plaine des Marais était autrefois un lac qui, au fil des temps, disparut avec le ruisseau qui en sortait à la Combette au Valet. Cette disparition relativement récente entraînant l’assèchement du ruisseau ou BIEF, a donné son nom au pays BIEF-MORT ou MORBIER. 


    Ce pays donnera son nom au célèbre fromage éponyme ! Fabriqué aujourd’hui essentiellement en ateliers de fromageries, les fruitières, le morbier est, à l’origine, un fromage fermier ne nécessitant que peu de lait (60 kg). En son milieu, la fine couche noire distingue sa pâte onctueuse. On explique que le caillé fabriqué alors deux fois par jour était protégé des insectes par cette couche de suie aux vertus naturellement protectrices. Certains voient dans cette strie une tentative de copier le bleu de Septmoncel, très recherché à l’époque.
  • Lacs et Rivières

    Etang de Morbier

    Le plan d'eau des Bruyères est un petit lac aménagé, situé à proximité de la piscine et du camping. La pêche est autorisée en saison pour la truite, le blanc, le brochet, la carpe, la perche, le sandre, le black-bass et la tanche. Elle est gérée par une association. 

    Dans le village de Morbier, à moins d’un kilomètre de cet étang, vous pourrez également découvrir l’église Saint Michel qui conserve de nombreuses traces du passé horloger de Morbier qui est, grâce à la famille Mayet, le lieu de naissance de l’horloge comtoise.
    Avant 1789 on dénombrait à Morbier plus de 500 forgerons-cloutiers. Sachant cela, on explique mieux l’évolution rapide de notre industrie vers l’horlogerie puis ensuite vers la lunetterie et autres…. Ici, il apparaît nécessaire de préciser que l’horlogerie n’a pas été inventée à Morbier.

    Déjà depuis des siècles, d’habiles artisans étrangers construisaient des horloges sur commande et sur mesures, qui constituaient des pièces uniques. Les frères MAYET, originaires de Savoie, émigrés vers 1650 dans la région pour fuir les persécutions calvinistes, possédaient des connaissances solides en horlogerie. Installés à Morbier, ils entreprennent la fabrication d’horloges simples, robustes, en y apportant de constantes améliorations, comme l’échappement, de leur invention. Dès 1675, ils mettent au point le système du balancier. Cette horloge se vendra bientôt partout sous le nom de COMTOISE DE MORBIER, d’où sa qualification de « Berceau de l’horlogerie ».

    A découvrir dans l’église : l'horloge géante comtoise. En extérieur : la méridienne et l’horloge à trois cadrans. 
  • Histoire et Patrimoine

    Le morbier

    Fabriqué aujourd’hui essentiellement en ateliers de fromageries, les fruitières, le morbier est, à l’origine, un fromage fermier ne nécessitant que peu de lait (60 kg). En son milieu, la fine couche noire distingue sa pâte onctueuse. Certains voient dans cette strie une tentative de copier le bleu de Septmoncel, très recherché à l’époque; d’autres expliquent que, le caillé fabriqué alors deux fois par jour, était protégé des insectes par cette couche de suie aux vertus naturellement protectrices.
  • Histoire et Patrimoine

    Église de Morbier

    L’horloge de l’église, datant de 1840, est «une horloge à triple quart qui indique le cours de la lune dans une petite boule bi-colore placée au-dessus du cadran principal. Le tracé de l’équation solaire fut gravé sur la façade de l’église en 1842 par Pierre Claude Paget. Ce système sera abandonné avec les chemins de fer qui nécessiteront l’usage d’un temps universel» (M.P. Renaud, 2006).
  • Lacs et Rivières

    Trou Bleu

    Promenade insolite de 3 km avec ses passerelles himalayennes. Itinéraire de découverte pour comprendre la vie de la rivière, l’histoire d’une des plus anciennes tréfileries franc-comtoise, la géologie et la circulation de l’eau en milieu calcaire, la construction de la voie de chemin de fer… autant d’éléments présentés tout au long d’un site naturel qui, après avoir subi les agressions de l’homme pendant des décennies, a été réhabilité pour le plaisir de tous. 

    Vous découvrirez également la diversité de la flore locale en parcourant  le sentier botanique. Un des secrets les mieux gardés de la Bienne, à hauteur de Morez, qu'on n'atteint qu'en descendant au fond des gorges, via une passerelle, est la Doye Gabet, que tout le monde connaît mieux sous le nom de "Trou bleu". Ce profond gouffre à l'eau digne d'une lagune est une résurgence des lacs de Bellefontaine des Mortes, situé en amont à plusieurs kilomètres. Les expéditions spéléologiques réalisées à ce jour ont exploré le siphon du trou bleu jusqu'à -77mètres de profondeur, à 320 mètres de l'entrée. Il est un élément incontournable pour qui veut suivre le cours de cette rivière !
  • Histoire et Patrimoine

    Morez

    Nichée à 702 mètres d’altitude, Morez possède les avantages d’une ville mais aussi le calme et la douceur que lui confère la nature environnante. Sa particularité est d’être une ville à la montagne. Traversée par la rivière Bienne et entourée d’un écrin de verdure, Morez offre un cadre de vie privilégié et un terrain de jeux aux amateurs de sports de plein air, avec des circuits de randonnée à pied, à vélo et des spots de via ferrata et d’escalade. Au 15ème siècle, toutes les Communes du Haut-Jura étaient peuplées depuis longtemps, alors que Morez, situé  dans ce qu’on appelait la “Combe Noire” selon la tradition, dormait encore, ignorée, déserte, dans son décor sauvage de forêts et de rochers, traversée par la Bienne. C’est au début du 16ème siècle que commence réellement l’histoire de Morez. Nichée au cœur de la montagne, Morez doit sa naissance principalement à l’idée d’utiliser la force de l’eau qui s’écoule dans le lit de la Bienne. Elle fera fonctionner d’abord des moulins à grains et plus tard des forges, des clouteries et des scieries. Au milieu du 17ème siècle apparaît l’industrie de l’horlogerie monumentale et comtoise qui jouera un rôle économique important pour la région. Dès le 18ème siècle, arrive l’émaillerie à côté de ces nombreuses industries déjà variées à Morez. Cette technique servait à habiller les cadrans des horloges comtoises. Au cours du 19ème siècle le travail du métal se diversifie, la lunetterie fait son apparition. Morez devient le centre mondial de la lunetterie et exporte ses lunettes aux quatre coins du monde. Aujourd’hui, Morez est toujours la capitale de la lunetterie française, reconnue par la qualité de son savoir-faire, l’ingéniosité et la créativité de ses lunetiers. A découvrir, le Musée de la Lunette, la Maison de l’Émail, le circuit de découverte du patrimoine industriel.

Description

Un voyage au cœur de l’eau… A travers un site naturel exceptionnel. Depuis les plateaux montagneux des lacs de Bellefontaine et des Mortes, jusqu’aux majestueuses gorges de la Bienne. Pour ravir vos yeux de paysages exceptionnels et vos papilles du célèbre Morbier.
  • Départ : Morbier
  • Arrivée : Morbier
  • Communes traversées : Hauts De Bienne, Morbier, Bellefontaine et Chapelle-Des-Bois

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Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

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