Les deux sources
Cascade du Bief Brideau
Cascade du Bief Brideau - Cascades de France
Chapelle-Des-Bois

Les deux sources

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Entre combes arborées, petits villages et tourbières

Les 11 patrimoines à découvrir

  • Eglise Saint-Jean-Baptiste
    Eglise Saint-Jean-Baptiste - Véronique K. Simon architecte
    Histoire et Patrimoine

    Église Saint-Jean-Baptiste

    Les travaux d’édification de l’église débutent en 1634. L’aspect massif de l’édifice est renforcé par l’étroitesse des ouvertures. Elle est recouverte d’une talvanne sur les murs extérieurs les plus exposés à la pluie. L’église est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 2 mars 1981.
  • PNRHJ - F. Jeanparis
    Savoir-faire

    Une toiture à toute épreuve

    Les conditions climatiques étant particulièrement rigoureuses dans le Haut-Jura, la population a dû adapter l'architecture des habitations. Le faîtage (ligne de rencontre haute des 2 versants du toit) est axé dans la direction des vents dominants, notamment pour éviter la surcharge de neige sur un seul versant du toit, ce qui risquerait de briser la charpente. La plupart des toits étaient construits pour faire bloc avec les murs, car un débord de toiture donne une bonne prise au vent et peut être arraché quand celui-ci est très violent. Enfin, pour casser davantage la force du vent, un pan coupé de chaque côté perpendiculaire aux versants du toit crééait un toit à 4 pans.
  • Oratoire
    Oratoire - PNRHJ - F. Jeanparis
    Histoire et Patrimoine

    Oratoire de Combe David

    Parfois édifiés sur un site aux caractéristiques naturelles auquels on prête des vertus sacrées, les oratoires sont généralement l'expression d'une dévotion très localisée et attachée au culte d'une famille, ou d'un hameau. Gravée au-dessus de la porte, on peut lire l'inscription "Ex-Voto". Désignant généralement une offrande en remerciement d'une grâce, l'Ex Voto peut prendre la forme d'un monument complet.
  • Truite fario
    Truite fario - PNRHJ / Pierre Durlet
    Faune

    La Truite fario

    La truite fario est un poisson totalement adapté aux rivières jurassiennes, aux eaux fraîches et torrentielles. Elle possède un corps élancé et fusiforme parfaitement adapté à une nage rapide. Elle se nourrit de larves d’insectes aquatiques mais aussi de petits poissons (y compris d’autres truites!) Cette espèce est toutefois très sensible à la qualité de l’eau et à l’artificialisation des cours d’eau, souvent associée à la destruction de frayères, de caches et de zones d’alimentation. Les obstacles au déplacement des truites nuisent également au développement de ses populations.
  • Source de la Saine
    Source de la Saine - PNRHJ / Gilles Prost
    Lacs et Rivières

    La source de la Saine, une source karstique

    La Saine ou plus anciennement la «Sène» prend naissance en toute intimité au pied d’un amphithéâtre rocheux sous le versant oriental du massif forestier du Croz Mont. Ses eaux ont parcouru un long trajet souterrain dans des galeries creusées au fil du temps dans le calcaire. Son débit varie, non pas selon les précipitations du jour ou de la veille, mais en fonction de celles tombées plusieurs jours avant sur le massif. Jadis, la source s’écoulait de plus haut dans la faille rocheuse. Aujourd’hui, c’est seulement lors de gros débits, qu’elle réemprunte ses anciennes sorties. Au-dessus de Foncine-le-Bas, les eaux torrentielles et temporaires du Creux des Joyaux, seraient le trop-plein des eaux souterraines de la Saine.
  • Extraction de la tourbe
    Extraction de la tourbe - Collection Pierre Perrier
    Histoire et Patrimoine

    Exploitation de la tourbe par l'Homme

    Au 18ème siècle, les ressources en bois diminuant, les habitants du Haut-Jura se sont reportés vers un autre combustiblemoins performant : la tourbe. Une fois séchée, elle se consume lentement avec une odeur âcre caractéristique. Son extraction avait lieu au printemps, puis les briques étaient empilées en «lanternes» tout l’été. Enfin, elles étaient remisées en grange pour finir de sécher avant d’être utilisées. À de rares exceptions, dans le Haut-Jura, son exploitation a cessé durant les années 1950. Les talus visibles depuis la plateforme aménagée sont les marques de l’exploitation passée de cette tourbière.
  • Sphaignes
    Sphaignes - PNRHJ / Marion Brunel
    Flore

    Les Sphaignes

    Ces mousses se développent sur les sols gorgés d’eau où la «nourriture» est limitée. À la manière d’une éponge, elles ont la capacité de stocker jusqu’à 30 fois leur poids en eau. Elles poussent par leur extrémité supérieure et meurent à la base. En libérant des composés acides, elles limitent la concurrence des autres végétaux et empêchent le développement des organismes qui interviennent dans la dégradation de la matière organique. Les anciennes couches de sphaignes ne pourrissent pas, ou peu: leur accumulation produit de la tourbe au rythme de 3 à 5 cm par siècle.
  • Solitaire
    Solitaire - PNRHJ / Pierre Durlet
    Faune

    Le Solitaire, inséparable de ses tourbières

    Le solitaire vit uniquement à proximité des tourbières, là où pousse l’airelle des marais, sa plante hôte. Il dépose ses œufs sur ses feuilles, qui servent aussi par la suite de nourriture à la chenille. C’est sous la forme de chenille que le solitaire passe l’hiver, avant de se transformer en chrysalide au printemps pour donner naissance à ce beau papillon jaune. En juin et en juillet, le papillon adulte butine dans les prairies humides alentour, papillonnant de fleurs en fleurs.
  • Tourbière du Moutat
    Tourbière du Moutat - PNRHJ / Pierre Levisse
    Milieux naturels

    La tourbière du Moutat

    Un platelage en bois permet de s’immerger dans le monde de la tourbière sans la dégrader. La tourbe résulte de la lente accumulation de végétaux qui ne se dégradent pas du fait de l’humidité permanente de ce site. Cette tourbe constitue un immense stock de carbone piégé. Saviez-vous que l’assèchement d’une tourbière de une surface équivalente à un terrain de football, rejette autant de CO2 dans l’atmosphère qu’une voiture familiale parcourant 145000 km, soit 3,5 fois le tour de la Terre.
  • Tourbières de Mouthe
    Tourbières de Mouthe - PNR
    Milieux naturels

    Tourbière de Mouthe

    Dans le massif du Jura, en altitude, les facteurs climatiques sont propices à l'installation de tourbières. A partir de cuvettes remplies d'eau, les tourbières se forment et évoluent lentement depuis environ 12 000 ans : colonisation de l'eau libre (tremblants), bas-marais alcalin, puis tourbière bombée (haut-marais acide), caractérisée par l'installation des coussins de sphaignes. Enfin, l'assèchement et l'installation des ligneux marquent le stade ultime. Souvent, la tourbière est dite " mixte ", présentant différents stades et des formes de transition riches en espèces. C'est le cas des tourbières de Mouthe, représentatives des différents stades évolutifs entre bas et haut-marais. Dans cette mosaïque de groupements, les plus intéressants du point de vue écologique sont le bas-marais alcalin tourbeux à para-tourbeux, un petit secteur de pelouse acide oligotrophe à nard raide et surtout, une tourbière bombée active, dont une partie se boise lentement (pin à crochets). Ces biotopes spécialisés engendrent des écosystèmes particuliers. A cet égard, les tourbières de Mouthe sont particulièrement riches : elles abritent douze espèces de plantes protégées à l'échelon national ou régional, dont la laîche étoile des marais et la laîche des bourbiers, le lycopode des milieux inondés, le rossolis à feuilles rondes, l'andromède à feuilles de polium et le bouleau nain. Cette dernière espèce est surtout représentée dans les fosses de recolonisation de la tourbière des " Seignes ", largement exploitée dans le passé. Des mégaphorbiaies d'altitude (végétation de hautes herbes) se développent autour du Doubs. En liaison avec la diversité des habitats, la richesse entomologique des tourbières de Mouthe est assez élevée. Parmi les 26 espèces de papillons de jour recensées, deux sont protégées : le damier de la succise et le cuivré de la bistorte, très localisé dans le Jura. Quatre espèces protégées d'amphibiens et de reptiles sont présentes, dont le triton alpestre et le lézard vivipare.
  • Cascades du Bief Brideau
    Cascades du Bief Brideau - Cascades de France
    Cascades

    Cascade du Bief Brideau

    La cascade du Bief Brideau est formée de mousse et de tufs calcaires. C’est une petite chute de quelques mètres au cœur de la forêt. Le Bief Brideau est un cours d'eau naturel non navigable de 3.74 km. Il prend sa source dans la commune de Châtelblanc et se jette dans La Saine au niveau de la commune de Foncine-le-haut.

Description

Un voyage au cœur de l’eau… A la source de la Saine et du Doubs, pour découvrir ces deux rivières, la charmante cascade du Bief Brideau et les paysages du Jura et du Doubs. Traversez combes et petits villages, au fil de beaux dénivelés et d’un air de fraicheur.
  • Départ : Chapelle des Bois
  • Arrivée : Chapelle des Bois
  • Communes traversées : Chapelle-Des-Bois, Foncine-Le-Haut, Chatelblanc, Chaux-Neuve, Le Crouzet, Petite-Chaux et Mouthe

Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

Site RAMSAR Tourbières et lacs de la Montagne jurassienne

Le site s’étend entre les villes de Pontarlier et Saint-Claude, dans le massif du Jura. Dénommé « Bassin du Drugeon » lorsqu’il fut inscrit en 2003, le site a été agrandi en 2021 pour passer de moins de 6000 hectares à plus de 12 000 ha. Il comprend maintenant de vastes tourbières emblématiques telles que celles du bassin du Drugeon, les vallées du haut Doubs et de l’Orbe et la vallée de Chapelle-des-Bois et Bellefontaine. Ses 18 lacs et 2000 ha de tourbières représentent environ 40 % de toute la zone tourbeuse du massif du Jura. Le substrat calcaire favorise la juxtaposition de tourbières alcalines et acides, ce qui, dans ces dimensions, est unique en France. Le site offre de nombreux habitats importants pour une diversité d’espèces protégées au niveau national ou international, des plantes et champignons aux libellules, papillons, poissons, oiseaux, amphibiens et reptiles. Les deux tiers de la population nationale de bécassines des marais (Gallinago gallinago) y nichent et le site est aussi une frayère importante pour le grand brochet (Esox lucius), le lavaret (Coregonus lavaretus), la truite lacustre (Salmo trutta) et l’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes). Les habitats tourbeux ont été, autrefois, profondément modifiés par l’exploitation de la tourbe, le développement forestier et les activités agricoles mais des mesures de restauration des tourbières ont été appliquées avec succès. Cependant, le site est encore très sensible aux sécheresses et à la pollution provenant des terres agricoles environnantes. 
Domaines d'activités concernés :
Aquatique, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.oct.nov.déc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/

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