Lacs des Mortes et de Bellefontaine
Lacs des mortes et de bellefontaine
Lacs des mortes et de bellefontaine - PNRHJ / Gilles Prost
Chapelle-Des-Bois

Lacs des Mortes et de Bellefontaine

Histoire et Patrimoine
Lacs, rivières et cascades
Paysages
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Depuis les points de vue de la Roche Champion et de la Roche Bernard, le caractère nordique des lacs, des tourbières et des forêts d’altitude du Haut Jura, saisit par son évidence le randonneur.

« Il y a 20 000 ans, le glacier rabotait encore la falaise de la Roche Champion, avant de laisser place à un lac. Puis le réchauffement du climat favorisa une végétation aquatique abondante, dont la décomposition lente a comblé les dépressions de tourbe noire »
Marc Forestier, (Edition Dakota, Que faire dans le Parc naturel régional du Haut-Jura)

Itinéraire officiel - réseau Geotrek du Parc naturel régional du Haut-Jura

Les 21 patrimoines à découvrir

  • Eglise Saint-Jean-Baptiste
    Eglise Saint-Jean-Baptiste - Véronique K. Simon architecte
    Histoire et Patrimoine

    Église Saint-Jean-Baptiste

    Les travaux d’édification de l’église débutent en 1634. L’aspect massif de l’édifice est renforcé par l’étroitesse des ouvertures. Elle est recouverte d’une talvanne sur les murs extérieurs les plus exposés à la pluie. L’église est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 2 mars 1981.
  • PNRHJ / Nina Verjus
    Milieux naturels

    Premier rendez-vous avec le paysage

    Il y a 100 à 200 millions d’années, on se serait promené ici en bateau, sur une mer de climat tropical. Les particules de calcaire et les coquillages se déposaient lentement au fond de l’eau, et formaient progressivement des couches de calcaire. À l’ère tertiaire, ces couches se soulèvent, se plissent et donnent naissance au massif du Jura, avec son relief de plis et de plateaux.
  • Roche Champion
    Roche Champion - PNRHJ / Nina Verjus
    Histoire et Patrimoine

    Des lieux chargés d'histoire

    Face à vous, la falaise de la roche Champion marque le bord du massif du Risoux et sépare la Suisse de la France. Avant le 16ème siècle, aucun des deux pays ne souhaitait s’approprier le Jura couvert de forêt. Mais au fur et à mesure des défrichements pour l’agriculture, la concurrence pour les terres a enflé. La Réforme accentue cette rivalité qui crée un clivage politique et religieux. Les protestants en Suisse et les catholiques en Franche-Comté. La Croix catholique de la roche Champion affirme cette appartenance religieuse.
  • Tourbière
    Tourbière - PNRHJ / Nina Verjus
    Géologie

    Rendez-vous avec le paysage de tourbière

    À la fin de l’ère Quaternaire, le Jura est recouvert d’un gigantesque glacier. Des rennes et des mammouths peuplent la région. La masse de glace modifie le relief, brise et déplace les roches. En fondant, la glace laisse dans les creux des dépôts rocheux imperméables, les moraines glaciaires. Au fond de la dépression, il se forme un lac alimenté par les eaux de fonte du glacier, les précipitations et les ruisseaux. Puis le climat se réchauffe. La végétation aquatique se développe très vite, la matière organique s’accumule. Le lac se comble et se transforme en marais.
  • Ruisseaux qui serpentent dans la tourbière
    Ruisseaux qui serpentent dans la tourbière - PNRHJ / Nina Verjus
    Lacs et Rivières

    Des ruisseaux qui serpentent dans la tourbière

    Le cours d’eau traversé vient de la combe des Cives. Il est rejoint par un autre ruisseau venant des pentes du Risoux, le massif qui vous surplombe. Après un parcours souterrain, le ruisseau ressort près de Morez à une dizaine de kilomètres d’ici. Entre temps, il s’écoule à travers la tourbière qui se comporte comme une véritable éponge en période de pluie et de fonte des neiges. La tourbière limite ainsi les inondations,puis restitue progressivement l’eau en période sèche. Elle joue également un rôle d’épuration en filtrant l’eau qui la traverse.
  • Cimetière des pestiférés
    Cimetière des pestiférés - PNRHJ / Laurent Hilairet
    Histoire et Patrimoine

    Cimetière des pestiférés

    En 1639, la peste a fait des ravages dans la région. À Chapelle-des-Bois, elle a emporté une quinzaine de personnes sur les 150 habitants que comptait le village. Les survivants, par peur que la maladie leur soit transmise, n’ont pas voulu enterrer les morts au cimetière. Si les habitants ont choisi d’enterrer les pestiférés dans la tourbière, ce n’est pas par hasard. Considérée comme une terre sans valeur, peu utilisée par l’agriculture, la tourbière semblait le lieu idéal pour enterrer les victimes de la peste sans risquer de contaminer la terre.
  • PNRHJ / Nina Verjus
    Géologie

    La formation de la tourbe

    Des laîches (ou carex) s’installent et stabilisent le sol. Puis les sphaignes prennent la place, et forment des tapis denses. Ce sont des mousses à croissance continue qui forment une accumulation de matière organique sur laquelle poussent les sphaignes. La masse végétale se tasse et forme la tourbe, noire et fibreuses ressemblant à du terreau de jardin. Mais ce phénomène est très lent: des milliers d’années sont nécessaires pour atteindre une hauteur de quelques mètres.
  • PNRHJ / Nina Verjus
    Géologie

    La tourbière : un livre d'histoire

    La tourbière est un véritable livre d’histoire pour les spécialistes du pollen: les palynologues. En effet, le pollen se conserve très bien dans la tourbe: on peut en retrouver datant de plusieurs milliers d’années! Des couches les plus anciennes, situées en profondeur, jusqu’à la superficie, les palynologues reconstituent l’histoire de la végétation de la tourbière et de ses alentours depuis l’époque des hommes préhistoriques à nos jours. Quels arbres poussaient dans la forêt? quelles plantes les hommes cultivaient pour se nourrir ou pour tisser des vêtements? L’analyse du pollen nous apporte la réponse.
  • Point de vue depuis Roche Champion
    Point de vue depuis Roche Champion - Jack Carrot
    Point de vue

    Point de vue de Roche Champion

    Du haut de la barre rocheuse qui surplombe le val de Chapelle-des-Bois et son village, le regard embrasse un large paysage, de la combe des Cives au nord aux deux lacs presque jumeaux que sont le lac des Mortes et le lac de Bellefontaine au nord. Le régime hydraulique des deux lacs est particulier: en période de fortes eaux, les eaux du lac de Bellefontaine se déversent dans le lac des Mortes; par contre, en basses eaux, celles du lac des Mortes alimentent le lac de Bellefontaine.
  • Borne 184
    Borne 184 - PNRHJ / Gilles Prost
    Histoire et Patrimoine

    Des empires et des bornes

    Le tracé de la frontière, suite au Traité de Paris de 1815 fut symbolisé par des bornes reliées entre elles par un muret de pierre sèche. Mais la frontière n’a pas toujours été étanche et elle symbolise ce qui finit par être un véritable mode de vie. Plus qu’une limite, la frontière franco-suisse, qui s’étend sur la ligne de crête du Risoux, est un lieu de passage et d’échanges au fil du temps, licites ou illicites.
  • Point de vue du Gît de l'Échelle
    Point de vue du Gît de l'Échelle - Jack Carrot
    Histoire et Patrimoine

    Le gît de l'échelle et son point de vue

    Les «gîts», sentiers pentus où l’on jetait les bois exploités sur le Risoux, servaient aussi de lieux de passage pour se rendre en Suisse. Ces gîts portent un nom, et pour certains toute une histoire: le gît de l’Echelle, le gît d’Entre-Deux-Roches … Au XIXème siècle, les activités de contrebande permettaient à certains de vivre complètement du commerce illicite de biens de consommation courante que l’on trouvait à moindre coût de l’un ou de l’autre côté de la frontière. Le gît de l’Echelle, malgré son escarpement, servit notamment aux passages de résistants, d’agents de renseignements et permit de sauver des familles juives au cours de la deuxième guerre mondiale grâce à la témérité et au courage de passeurs locaux, français et suisses.
  • Vue sur les lacs des Mortes et de Bellefontaine
    Vue sur les lacs des Mortes et de Bellefontaine - Jack Carrot
    Point de vue

    Point de vue depuis Roche Bernard

    Comme d’autres tourbières jurassiennes, celles des lacs des Mortes et de Bellefontaine témoignent du glacier qui couvrait le Jura il y a vingt mille ans et qui a laissé des moraines aux fonds imperméables. Ces dépressions imperméables se sont remplies d’eau stagnante, et ont été peuplés de végétaux. Sur le sol meuble des tourbières, quelques plantes particulièrement adaptées peuvent croître (Canneberge, Andromède, Linaigrette, Drosera …).
  • Lacs et Rivières

    Sur les lacs

    Comme d’autres tourbières jurassiennes, celles des lacs des Mortes et de Bellefontaine témoignent du glacier qui couvrait le Jura il y a vingt mille ans et qui a laissé des moraines aux fonds imperméables. Ces dépressions imperméables se sont remplies d’eau stagnante, et ont été peuplés de végétaux notamment les sphaignes, sorte de mousse. La masse végétale se tasse et forme la tourbe, noire et fibreuse ressemblant à du terreau de jardin. Ce phénomène est très lent : des milliers d’années sont nécessaires pour atteindre une hauteur de quelques mètres.

    Sur le sol meuble des tourbières, quelques plantes particulièrement adaptées peuvent croître (Canneberge, Andromède, Linaigrette, Drosera …). 

    Les eaux du lac des Mortes forment un court ruisseau, d’à peine plus d’un kilomètre, et se perdent (ou se meurent) dans une anfractuosité au cœur du hameau des Mortes. Ces eaux ressurgissent quelques kilomètres en aval au lieu-dit « Le Trou Bleu » à Morez. 

    Le belvédère de la Roche Bernard offre un panorama spectaculaire.  Les deux lacs de Bellefontaine et des Mortes reflètent le ciel et viennent trancher nettement sur le fond vert clair des pâturages, sur le roux des tourbières et sur le vert sombre des boisements qui entourent la Combe de Bellefontaine comme une marée déferlant depuis l’horizon. Le contraste, ici, est frappant entre l’aspect sauvage de la forêt et le côté policé des pâturages entourant les quelques fermes et hameaux. La situation du belvédère lui-même, adossé à la sombre forêt du Risoux, et dominant un à pic, accentue la sensation de hauteur, de vertige, on surplombe réellement le paysage.
  • Droséra
    Droséra - PNRHJ / Léo Poudré
    Flore

    Droséra à feuilles rondes

    Cette petite plante carnivore possède des cils recouverts d’une glu. Quand un insecte se pose sur la plante, il se retrouve «collé» et ne peut plus s’échapper. La feuille piège se replie alors doucement sur sa proie, et sécrète des sucs digestifs qui la digèrent. Cette adaptation permet à la plante de se procurer des apports complémentaires dans ce milieu où les racines peinent à trouver suffisamment de nourriture. Son autre nom est rossolis, ce qui signifie «rosée du soleil».
  • Airelle des marais
    Airelle des marais - PNRHJ / Léo Poudré
    Flore

    L'Airelle des marais et le Solitaire

    De la famille des myrtilles, elle se développe sur les tourbières «bombées», légèrement acides. Ses baies sont moins sucrées que celles de la myrtille. C’est la plante hôte du solitaire, un beau papillon jaune dont les chenilles se nourrissent de l’Airelle des marais.
  • Perte du lac
    Perte du lac - PNRHJ / Gilles Prost
    Lacs et Rivières

    La perte du lac

    Les eaux du lac des Mortes forment un court ruisseau, d’à peine plus d’un kilomètre, et se perdent (ou se meurent) dans une anfractuosité au cœur du hameau des Mortes. Ces eaux sont captées à une petite dizaine de kilomètres plus bas à la source de l’Arce à Morez et alimentent en eau potable une partie de la population de cette ville du Haut-Jura.
  • La Chaumoz
    La Chaumoz - PNRHJ / Véronique K. Simon
    Histoire et Patrimoine

    La Chaumeau ou Chaumeau, ferme à tué

    Le toit de l’habitation est percé par le sommet du tué, cheminée en bois de forme pyramidale mesurant, à sa base, environ trois mètres de côté, et un mètre à son sommet. Le tué, au cœur de la maison, est à la fois une pièce «à courant d’air» où convergent toutes les fumées et un garde-manger garantissant la bonne conservation des charcuteries notamment. En savoir plus: Ecomusée de la ferme Michaud à la Combe des Cives (Chapelle-des-Bois) http://ecomusee-jura.fr/
  • PNRHJ / Nina Verjus
    Histoire et Patrimoine

    Un habitat dispersé dans le paysage

    Vous voilà sortis du pré-bois et vous découvrez de grandes étendues sauvages. Sauvages? Pas tant que ça. Avec un peu d’attention, la marque de l’Homme est bien présente dans ce paysage. Des fermes y sont dispersées et racontent l’histoire de la «colonisation» du Haut-Doubs. Dans ce pays aux hivers longs, l’artisanat à domicile, boissellerie ou horlogerie, s’est développé pour occuper les paysans contraints, à cette saison, de rester à la maison.
  • PNRHJ / Nina Verjus
    Flore

    Mille couleurs dans les prairies naturelles

    Les vastes paysages que vous traversez sont des prairies naturelles,dont la biodiversité est particulièrement riche et propice à la production de fromages de qualité reconnu AOP (Appellation d’Origine Protégée). Les paysans de Chapelle-des-Bois et des alentours y sont particulièrement attentifs et font en sorte, par des pratiques adaptées, de préserver la typicité de ces paysages.
  • PNRHJ / Nina Verjus
    Histoire et Patrimoine

    L'architecture du Haut-Doubs

    Au lieu-dit les Landry, vous longez une maison qui raconte une partie de l’histoire de l’architecture et des techniques de construction dans le haut-Doubs. Des années de «jeu» entre le bois, la pierre et le métal.
  • PNRHJ / Nina Verjus
    Pastoralisme et Agriculture

    Une agriculture qui marque le paysage

    Des bâtiments agricoles parsèment le paysage: les anciennes fermes côtoient des bâtiments agricoles modernes, plus volumineux, qui accueillent les vaches montbéliardes. Ces vaches produisent le lait qui sert à la production des fromages locaux.

Description

Depuis la petite place centrale du village, au départ des randonnées, l’itinéraire suit la D 46 en direction de la mairie (balisage blanc rouge). Au chemin des Sources, une route à gauche traverse la combe, borde une tourbière et monte à La Madone.

  1. Le chemin oblique à gauche traversant des prés-bois. Au Réservoir, le sentier monte à droite à travers une pâture, rejoint la lisière puis la crête rocheuse par un sentier pentu et sinueux. Le sentier s’infléchit à droite et accède à LA ROCHE CHAMPION. Parfois rocailleux, il se poursuit entre la barre rocheuse et la limite suisse, dépasse le Git de l’Echelle et par un chemin plus large, rejoint Sur-le-Risoux-des-Lacs, puis à droite la Croisée des Roches.
  2. Possibilité d’accéder à gauche, en 5 min, au belvédère de la Roche Bernard, incontournable !Depuis La Croisée des Roches, un chemin d’exploitation forestière pierreux, « descend la côte » (balisage jaune rouge) pour déboucher à la Caserne-des-Douanes.
  3. Suivre la route à gauche (balisage blanc rouge). Dépasser le point de vue SUR LES LACS et poursuivre un chemin blanc qui domine les tourbières par La Feuillat jusqu’aux Grands Pins.
  4. L’itinéraire longe la D 18 à droite (balisage jaune).
  5. Au premier croisement (Chalet des Mandrillons)l'itinéraire bifurque à gauche sur la route de la Chaux Mourant et atteint les Assignats.
  6. Un chemin forestier à droite, entrecoupé de clairières, rejoint les lieux-dits Chez Bourgeois, puis Chez Jean Bouveret. En continuant dans la même direction, le chemin souvent forestier débouche sur la D18 AUX MORTES.
  7. Longer la route sur 800m et bifurquer à gauche, en restant sur la D46. Passer le carrefour Les Mortes Carrefour Petit Bois pour arriver au carrefour du chemin des Bornes.
  8. Un chemin monte à droite, pénètre en forêt et descend à La Toumire, puis à La Chaumeau.
  9. Le chemin remonte à droite en lisière à la Pâture de la Chaumeau, bifurque à gauche pour un sentier à travers prés qui descend à la route des Chaumelles.
  10. Traverser la route puis en face une combe et un prés-bois qui débouche aux Champs Nouveaux.
  11. Par le chemin DES LANDRY à droite (balisage blanc rouge) , puis une route à l’ouest du village, regagner CHAPELLE-DES-BOIS.
  • Départ : Parking de l'église Chapelle-des-Bois
  • Arrivée : Parking de l'église Chapelle-des-Bois
  • Communes traversées : Chapelle-Des-Bois et Bellefontaine

Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Grand tétras

Le Grand Tétras est une espèce emblématique des forêts de montagnes françaises. Son apparence et son comportement font de lui un oiseau très atypique. Pouvoir l’observer relève d’un vrai défi, tant cet oiseau est discret, mais s’avère être un souvenir mémorable.

En hiver, son activité est réduite au minimum. Il passe la quasi-totalité de la journée perché dans un arbre et consomme uniquement des aiguilles de sapin. Une nourriture très peu énergétique. Cette période est critique pour sa survie. Un oiseau subissant un dérangement régulier va puiser dans ses maigres réserves et finir par en subir les conséquences. Sa sensibilité à la prédation aura augmenté, ou bien il dépérira simplement à cause du manque d’énergie. Une autre période critique prend place du printemps au début de l’été avec la couvaison. Si la poule est surprise plusieurs fois, elle va abandonner le nid et laisser ses poussins seuls, sans protection. La survie des jeunes étant déjà très faible naturellement, ce phénomène accentue, d’autant plus, ce risque de mortalité chez les jeunes oiseaux.

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec le Grand tétras en période de nidification sont principalement les pratiques sportives terrestres comme la randonnée, le ski, le VTT.
Domaines d'activités concernés :
Manifestation sportive, Terrestre
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuindéc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr

Site RAMSAR Tourbières et lacs de la Montagne jurassienne

Le site s’étend entre les villes de Pontarlier et Saint-Claude, dans le massif du Jura. Dénommé « Bassin du Drugeon » lorsqu’il fut inscrit en 2003, le site a été agrandi en 2021 pour passer de moins de 6000 hectares à plus de 12 000 ha. Il comprend maintenant de vastes tourbières emblématiques telles que celles du bassin du Drugeon, les vallées du haut Doubs et de l’Orbe et la vallée de Chapelle-des-Bois et Bellefontaine. Ses 18 lacs et 2000 ha de tourbières représentent environ 40 % de toute la zone tourbeuse du massif du Jura. Le substrat calcaire favorise la juxtaposition de tourbières alcalines et acides, ce qui, dans ces dimensions, est unique en France. Le site offre de nombreux habitats importants pour une diversité d’espèces protégées au niveau national ou international, des plantes et champignons aux libellules, papillons, poissons, oiseaux, amphibiens et reptiles. Les deux tiers de la population nationale de bécassines des marais (Gallinago gallinago) y nichent et le site est aussi une frayère importante pour le grand brochet (Esox lucius), le lavaret (Coregonus lavaretus), la truite lacustre (Salmo trutta) et l’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes). Les habitats tourbeux ont été, autrefois, profondément modifiés par l’exploitation de la tourbe, le développement forestier et les activités agricoles mais des mesures de restauration des tourbières ont été appliquées avec succès. Cependant, le site est encore très sensible aux sécheresses et à la pollution provenant des terres agricoles environnantes. 
Domaines d'activités concernés :
Aquatique, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.oct.nov.déc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/

Recommandations

Attention aux fortes pentes et aux bords des falaises entre Roche Champion et le Git de l’Echelle.

Ce parcours traverse des pâturages avec du bétail, et emprunte des chemins forestiers. Aussi pour le respect des propriétaires et des exploitants qui vous autorisent le passage, pour la tranquillité du bétail et de la faune sauvage, vous êtes invités à rester sur les sentiers balisés.

Utiliser les passages aménagés pour franchir les clôtures et veiller à refermer les barrières. Merci de tenir votre chien en laisse si vous en avez un.

Les fleurs sauvages sont belles, elles peuvent être rares et protégées et fanent souvent rapidement. Ne les cueillez pas ! Elles raviront les prochains randonneurs.

En cas de travaux forestiers (abatage, débardage…), pour votre sécurité, sachez renoncer et faites demi-tour.


Lieux de renseignement

destination Haut Doubs - bureau d'information touristique du Val de Mouthe

3 bis rue de la Varée, 25240 Mouthe

https://www.destination-haut-doubs.com/+33 (0)3 81 69 22 78

Accès routiers et parkings

A 16 km au sud de Mouthe par la D 437 puis la D 46, et à 15 km de Morez par la N 5, puis la D 18 par Bellefontaine et enfin la D 46.

Stationnement :

devant l'église, plan de départ

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