De Mouthe à la Source du Doubs
Source du Doubs
Source du Doubs - PNRHJ / Nina Verjus
Mouthe

De Mouthe à la Source du Doubs

Faune - Flore
Histoire et Patrimoine
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Niché au cœur d’un large val baigné par les premiers méandres du Doubs, Mouthe vous invite à une balade à la découverte de ses richesses et de son histoire. 


Les 9 patrimoines à découvrir

  • Hôtel de ville de Mouthe
    Hôtel de ville de Mouthe - PNRHJ / Véronique K. Simon
    Histoire et Patrimoine

    Hôtel de ville de Mouthe

    Cet édifice de 1849, conçu comme un château Renaissance sous le règne de Louis Philippe est flanqué de quatre tours polygonales. Les tourelles étaient primitivement couvertes de tavaillons qui ont été remplacés par le zinc. L’Hôtel de Ville de Mouthe est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 21 juin 1990.
  • Transjurassienne
    Transjurassienne - PNRHJ / Florian Marguet
    Histoire et Patrimoine

    La Transjurassienne

    C’est à Mouthe que les 4500 participants franchissent la ligne d’arrivée de cette course devenu le plus grand événement de masse du ski nordique français. Créée en 1979, Cette course voit les concurrents se mesurer sur différentes épreuves, en style classique comme en skating, et traverser les départements du Jura et du Doubs.
  • Extraction de la tourbe
    Extraction de la tourbe - Collection Pierre Perrier
    Histoire et Patrimoine

    Exploitation de la tourbe par l'Homme

    Au 18ème siècle, les ressources en bois diminuant, les habitants du Haut-Jura se sont reportés vers un autre combustiblemoins performant : la tourbe. Une fois séchée, elle se consume lentement avec une odeur âcre caractéristique. Son extraction avait lieu au printemps, puis les briques étaient empilées en «lanternes» tout l’été. Enfin, elles étaient remisées en grange pour finir de sécher avant d’être utilisées. À de rares exceptions, dans le Haut-Jura, son exploitation a cessé durant les années 1950. Les talus visibles depuis la plateforme aménagée sont les marques de l’exploitation passée de cette tourbière.
  • Sphaignes
    Sphaignes - PNRHJ / Marion Brunel
    Flore

    Les Sphaignes

    Ces mousses se développent sur les sols gorgés d’eau où la «nourriture» est limitée. À la manière d’une éponge, elles ont la capacité de stocker jusqu’à 30 fois leur poids en eau. Elles poussent par leur extrémité supérieure et meurent à la base. En libérant des composés acides, elles limitent la concurrence des autres végétaux et empêchent le développement des organismes qui interviennent dans la dégradation de la matière organique. Les anciennes couches de sphaignes ne pourrissent pas, ou peu: leur accumulation produit de la tourbe au rythme de 3 à 5 cm par siècle.
  • Solitaire
    Solitaire - PNRHJ / Pierre Durlet
    Faune

    Le Solitaire, inséparable de ses tourbières

    Le solitaire vit uniquement à proximité des tourbières, là où pousse l’airelle des marais, sa plante hôte. Il dépose ses œufs sur ses feuilles, qui servent aussi par la suite de nourriture à la chenille. C’est sous la forme de chenille que le solitaire passe l’hiver, avant de se transformer en chrysalide au printemps pour donner naissance à ce beau papillon jaune. En juin et en juillet, le papillon adulte butine dans les prairies humides alentour, papillonnant de fleurs en fleurs.
  • Tourbière du Moutat
    Tourbière du Moutat - PNRHJ / Pierre Levisse
    Milieux naturels

    La tourbière du Moutat

    Un platelage en bois permet de s’immerger dans le monde de la tourbière sans la dégrader. La tourbe résulte de la lente accumulation de végétaux qui ne se dégradent pas du fait de l’humidité permanente de ce site. Cette tourbe constitue un immense stock de carbone piégé. Saviez-vous que l’assèchement d’une tourbière de une surface équivalente à un terrain de football, rejette autant de CO2 dans l’atmosphère qu’une voiture familiale parcourant 145000 km, soit 3,5 fois le tour de la Terre.
  • Source du Doubs
    Source du Doubs - PNRHJ / Nina Verjus
    Lacs et Rivières

    La source du Doubs

    Jaillissant d’un siphon de 55 mètres de profondeur, les eaux sortent d’une cavité profonde qui n’est encore que très partiellement explorée. Les galeries sont alimentées par l’eau qui tombe sur le massif du Risol et qui s’infiltre dans les fissures du calcaire. La température de l’eau directement sortie de la cavité ne dépasse jamais les 6 degrés. De sa source à la Saône où il se jette, le Doubs parcourt une distance de 458 km, alors que les deux points ne sont séparés que d’environ 90 km à vol d'oiseau!
  • Cincle plongeur
    Cincle plongeur - Fabrice Croset
    Faune

    Le Cincle plongeur

    Hôte typique des cours d’eau rapides et des torrents à fond pierreux, le cincle plongeur, aussi appelé «merle d’eau» se reconnait facilement à la tâche blanche de son plastronqui contraste avec le reste de son corps brun-roux. Les plumages du mâle et de la femelle sont semblables. Ce passereau aquatique à queue courte est à la fois haut sur pattes et trapu. De caractère nerveux, vous pourrez peut être l’observer sur une pierre le long des berges, ne cessant de se baisser sur ses pattes «à ressorts».
  • Bergeronnette des ruisseaux
    Bergeronnette des ruisseaux - PNRHJ / Claude Nardin
    Faune

    La Bergeronnette des ruisseaux

    Comme son nom le laisse supposer, la bergeronnette des ruisseaux est très dépendante de l’eau. Elle affectionne les eaux courantes, où elle trouve la majorité de son alimentation: insectes, aquatiques ou non, larves, … qu’elle capture au sol ou au bord de l’eau. Vous l’observerez souvent sur un rocher vers la source. C’est un oiseau à allure élégante, avec sa queue longue et ses pattes de couleur rosées.

Description

Depuis la mairie, la boucle vous mène, au gré des arrêts, des origines du village jusqu’à sa vie d’aujourd’hui, en passant par la source du Doubs et la tourbière du Moutat, deux joyaux du pays. Un dépliant, disponible à l’Office de Tourisme, détaille le parcours, ponctué de dix panneaux d’interprétation :

  • Tranche d’histoire
  • De Saint Simon à aujourd’hui
  • Le Doubs juvénile
  • Les deux clowns de la source
  • Mystérieuse source du Doubs
  • Au milieu coule une rivière …
  • Ici, autrefois un moulin
  • Une fille des glaces
  • Un froid synonyme de plaisir
  • La vie au village
  • Départ : Mouthe
  • Arrivée : Mouthe
  • Communes traversées : Mouthe

Météo


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Site RAMSAR Tourbières et lacs de la Montagne jurassienne

Le site s’étend entre les villes de Pontarlier et Saint-Claude, dans le massif du Jura. Dénommé « Bassin du Drugeon » lorsqu’il fut inscrit en 2003, le site a été agrandi en 2021 pour passer de moins de 6000 hectares à plus de 12 000 ha. Il comprend maintenant de vastes tourbières emblématiques telles que celles du bassin du Drugeon, les vallées du haut Doubs et de l’Orbe et la vallée de Chapelle-des-Bois et Bellefontaine. Ses 18 lacs et 2000 ha de tourbières représentent environ 40 % de toute la zone tourbeuse du massif du Jura. Le substrat calcaire favorise la juxtaposition de tourbières alcalines et acides, ce qui, dans ces dimensions, est unique en France. Le site offre de nombreux habitats importants pour une diversité d’espèces protégées au niveau national ou international, des plantes et champignons aux libellules, papillons, poissons, oiseaux, amphibiens et reptiles. Les deux tiers de la population nationale de bécassines des marais (Gallinago gallinago) y nichent et le site est aussi une frayère importante pour le grand brochet (Esox lucius), le lavaret (Coregonus lavaretus), la truite lacustre (Salmo trutta) et l’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes). Les habitats tourbeux ont été, autrefois, profondément modifiés par l’exploitation de la tourbe, le développement forestier et les activités agricoles mais des mesures de restauration des tourbières ont été appliquées avec succès. Cependant, le site est encore très sensible aux sécheresses et à la pollution provenant des terres agricoles environnantes. 
Domaines d'activités concernés :
Aquatique, Manifestation sportive
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtsept.oct.nov.déc.
Contact :
Parc naturel régional du Haut-Jura
29 Le Village
39310 Lajoux
03 84 34 12 30
www.parc-haut-jura.fr/

Recommandations



Profitez de l’atmosphère mystérieuse de la tourbière en restant sur le platelage dans la tourbière du Moutat.

Ce parcours traverse des pâturages en propriétés privées avec du bétail, et emprunte des chemins forestiers. Aussi pour le respect des propriétaires et des exploitants qui vous autorisent le passage, pour la tranquillité du bétail et de la faune sauvage, vous êtes invités à rester sur les sentiers balisés. Utiliser les passages aménagés pour franchir les clôtures et veiller à refermer les barrières. Merci de tenir votre chien en laisse si vous en avez un.

Les fleurs sauvages sont belles, elles peuvent être rares et protégées et fanent souvent rapidement. Ne les cueillez pas ! Elles raviront les prochains randonneurs.

En cas de travaux forestier (abatage, débardage…), pour votre sécurité, sachez renoncer et faites demi-tour.


Lieux de renseignement

destination Haut Doubs - bureau d'information touristique du Val de Mouthe

3 bis rue de la Varée, 25240 Mouthe

https://www.destination-haut-doubs.com/+33 (0)3 81 69 22 78

Accès routiers et parkings

A 28 km au nord de Saint-Laurent-en-Grandvaux par la D 437 par Foncine-le-Haut , et à 30 km de Pontarlier par la N 57 puis la D 437 par Labergement-Saint-Marie.

Stationnement :

Devant la mairie, ou dans la rue principale

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